Bonjour,
J'ai un coach sportif Goy qui se déplace à domicile à Paris.
Ai-je le droit de faire du sport pendant les fêtes, sachant que je n'utilise rien d'électrique, mais une corde à sauter, et que le coach est déjà payé par avance ?
Merci.
Bonjour,
Voici quelques éléments de réponse permettant de répondre à votre question.
1. Durant Chabbath et les fêtes, il est interdit de courir ou de sauter.
Si c'est dans le but d'aller faire une Mitsva, cela est permis.
Voir Choul'han 'Aroukh, chapitre 301, Halakha 1.
2. Si le fait même de courir ou de sauter est un plaisir, cela est permis.
Voir Choul'han 'Aroukh, chapitre 301, Halakha 2.
Ceci est généralement le cas pour les jeunes enfants. Ce qui n'est pas le cas pour les adultes ou les adolescents.
Voir :
Chmirat Chabbath Kéhilkhata, chapitre 16, Halakha 1 et 39 et chapitre 14, Halakha 38,
Yalkout Yossef, Chabbath, volume 2, « Hossafot » à la fin du livre, page 603.
Puisque le but de vos activités n'est pas le plaisir d'en faire mais de se sentir bien par la suite, cela est interdit.
3. D'autre part, les activités en question ne sont pas du tout compatibles avec l'esprit que notre sainte Torah veut graver en nous.
N'oublions pas que le Chabbath et les fêtes sont des jours où nous profitons d'une approche particulière avec Hachem, le Créateur du monde.
Nous avons l’obligation d’en profiter pour nous délecter de cette proximité et de cesser de penser à toute chose nous éloignant de la source de tous les plaisirs.
Voir Michna Broura et Kaf Ha'haïm au début du chapitre 301.
4. Dans certains cas, le sport est pratiqué dans un but "médical" et pas uniquement pour se tenir en forme [échauffer le corps afin de transpirer, etc.].
Dans une telle éventualité, il est frappé d'interdit, car cela rentre dans le cadre de l'interdiction de prendre des médicaments.
A ce sujet, voir :
Rambam Hilkhot Chabbath, chapitre 21, Halakha 28,
Choul'han 'Aroukh, chapitre 328, Halakha 42,
Michna Broura chapitre 301 passage 7,
Michna Broura chapitre 328, passage 130,
Yalkout Yossef, Chabbath, volume 2, « Hossafot » à la fin du livre, page 603.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.