Chalom,
Je voudrais savoir si le sport de combat de boxe est permis, que ce soit pour un juif ou un Ben Noa'h comme moi ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Bonjour,
1. Pour un juif, cela est, absolument, interdit.
Voir :
Choul'han ‘Aroukh - ‘Hochen Michpat, chapitre 420, Halakha 1,
Sma’, passage 10 sur Choul'han ‘Aroukh - ‘Hochen Michpat, chapitre 421, Halakha 5,
Choul'han ‘Aroukh Harav, volume 5, Hilkhot Nizké Gouf Vénéfech, Halakha 4-6,
Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 178, Halakha 1,
Talmud Sanhédrin 58b : Kol Hamérim Yad ‘Al ‘Havéro…
Rambam, Hilkhot ‘Hovel Oumazik, chapitre 5, Halakha 1-2,
Rivach [Rabbi Its’hak Barchechet / 1326-1408], question-réponse 484,
Michpatim Léisraël [Rav Yaacov Mechoulam Gintsborg], pages 257-262,
Chévet Miyehouda [Rav Its’hak Elfassi], page 295,
Ma’har Yihyé Méou’har [Rav Chlomo Za’frani], page 135, passage 15,
Sdé Its’hak [Rav Its’hak Rodnik], réponse 9, pages 179-183.
A. Les sports ainsi que les activités à risques sont strictement interdits, car il ne faut pas mettre sa vie en danger ou risquer des blessures. Voir :
B. Les sports sans risques sont permis s'ils sont pratiqués dans l'intention d'entretenir une bonne santé et s'ils sont pratiqués conformément aux exigences de la Halakha : Tsniout, prières avec Minyan, etc.
C. Les Grecs ont voulu nous inculquer la culture physique et tout ce qui s'en suit. Nous fêtons 'Hanouka car nous avons mérité de prendre conscience que nous étions dans une situation à risque.
D. La meilleure défense que nous possédons est l'étude de la Torah et l'accomplissement, scrupuleux, des Mitsvot. Toute autre pratique s'est avérée, à maintes reprises, inutile et inefficace. L’accomplissement des Mitsvot est, aussi, le meilleur moyen d'éviter d'attirer sur nous les ennuis. Mais il va sans dire qu'en période guerre ou d'attentats, certaines mesures peuvent être prises d'un commun accord avec les autorités rabbiniques de l'époque.
Voir Téhilim 20, verset 8, Téhilim 149, verset 6.
Voir, également, Vayikra 26, versets 3-13 :
Si vous vous conduisez selon mes lois, si vous gardez mes préceptes et les exécutez,
Je vous donnerai les pluies en leur saison, et la terre livrera son produit, et l'arbre du champ donnera son fruit.
Le battage de vos grains se prolongera jusqu'à la vendange, et la vendange durera jusqu'aux semailles; vous aurez du pain à manger en abondance, et vous demeurerez en sécurité dans votre pays.
Je ferai régner la paix dans ce pays, et nul n'y troublera votre repos; je ferai disparaître du pays les animaux nuisibles, et le glaive ne traversera point votre territoire.
Vous poursuivrez vos ennemis, et ils succomberont sous votre glaive.
Cinq d'entre vous en poursuivront une centaine, et cent d'entre vous une myriade; et vos ennemis tomberont devant votre glaive.
Je m'occuperai de vous, je vous ferai croître et multiplier, et je maintiendrai mon alliance avec vous.
Vous pourrez vivre longtemps sur une récolte passée, et vous devrez enlever l'ancienne pour faire place à la nouvelle.
Je fixerai ma résidence au milieu de vous, et mon esprit ne se lassera point d'être avec vous;
Mais je me complairai au milieu de vous, et je serai votre Divinité, et vous serez mon peuple.
Je suis l'Éternel votre Dieu, qui vous ai tirés du pays d'Egypte pour que vous n'y fussiez plus esclaves; et j'ai brisé les barres de votre joug, et je vous ai fait marcher la tête haute.
2. L'interdiction, pour un non-juif, n'est mentionnée nulle part.
Cependant, je vous déconseille vivement de vous livrer à ce genre d'activité.
Je vous conseille plutôt de vous livrer à d'autres activités sportives ou de vous rendre sur Torah-Box et de jouer à l'intellectuel.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
Pour bien comprendre ce qui est dit plus haut, lisez ce qui suit. Source : Wikipédia.
Le knockout (KO, de l'anglais to knock out, « faire sortir en frappant ») est le terme signifiant, dans les sports de combat, la mise hors de combat d'un combattant à la suite d'un coup porté par son adversaire et lui faisant perdre temporairement ses capacités (la personne est dite « sonnée »). Cela peut être une perte de conscience temporaire, mais peut simplement découler de la douleur et de la fatigue.
Le combat est alors arrêté par l'arbitre car la personne se retrouve dans un état où elle est incapable de reprendre le combat et est complètement incapable de se défendre. En boxe anglaise par exemple, le KO est prononcé par l'arbitre lorsqu'un des boxeurs reste à terre après un coup adverse plus de 10 secondes. C'est une des conditions de victoire possible, on parle alors de « victoire par KO ».
Le KO technique ou TKO (pour « technical knockout ») est décidé par l'arbitre quand un des adversaires est blessé et est incapable de continuer le combat ou quand il décide d'abandonner le combat pour une raison quelconque.
Le knockdown est le terme utilisé lorsqu'un pratiquant est mis à terre par un coup mais se relève dans les 10 secondes (dans les règles de la boxe ou des boxes pieds-poings par exemple).
Réglementation et KO
Un KO est un événement grave sur le plan de la santé du combattant et ne doit pas être pris à la légère.
Ainsi, les règlements imposent une présence médicale au bord du ring pour intervenir rapidement en cas de KO et ils imposent des délais avant que la victime d'un KO ne puisse combattre à nouveau. Un boxeur doit par exemple respecter un repos de 28 jours après un KO. D'ailleurs plusieurs KO consécutifs peuvent entraîner une interdiction de combattre. Ce repos permet au cerveau de se remettre de la commotion qu'il a reçue. Un pratiquant qui remonterait sur le ring prématurément mettrait sa vie en danger en cas de nouveau traumatisme cérébral.
Les fédérations des différents sports de combat ont également instauré des limites d'âge pour l'accès à la compétition sans casque et avec KO. La présentation d'un certificat médical de non-contre-indication est également obligatoire.
Les différents types de KO
D'un point de vue médical, il existe plusieurs types de KO : le KO cérébral – le plus fréquent –, le KO vasculaire, le KO neurovégétatif, le KO musculaire, le KO à la suite d'un coup au foie ou au plexus solaire, le KO par épuisement.
KO cérébral
Il s'agit d'un choc sur la tête.
La plupart des KO proviennent d'un coup à la tête, à la mâchoire ou aux tempes, et résultent d'un traumatisme crânien.
Sur le plan biomécanique, ce choc, plus ou moins violent, entraîne un brusque mouvement de la tête. Ce mouvement est particulièrement important dans un choc au menton qui entraîne une vive rotation cervicale et un important mouvement du reste de la tête.
Ce déplacement de la tête entraîne un déplacement du cerveau à l'intérieur de la boîte crânienne (le cerveau flotte à l'intérieur). Le cerveau peut alors heurter, plus ou moins violemment, la table interne de la voûte crânienne. Il se produit alors un "cisaillement" d'une région du tronc cérébral dénommée le noyaux réticulaire. C'est une région constituée de substance grise que l'on retrouve au niveau du pont, de la moelle allongée et du mésencéphale. En temps normal, cette dernière intervient dans l'éveil du cerveau.
On retrouve les mêmes effets dans un engin aérospatial (fusée, avion de chasse) lors d'une accélération brutale, souvent au décollage, une personne non entraînée tombe dans le coma.
Ce choc peut donc entraîner une commotion cérébrale, avec perte de la lucidité, trouble de l'équilibre, de l'audition, de la vue, voire une perte de connaissance plus ou moins importante (de la simple absence jusqu'au coma si le choc entraîne une lésion).
Ces traumatismes peuvent n'entraîner aucune conséquence aiguë mais peuvent laisser des séquelles neurologiques à long terme, surtout s'ils sont répétés. Certains pensent que la forme précoce de la maladie de Parkinson dont est atteint le boxeur Mohamed Ali serait due aux coups qu'il aurait reçus pendant sa carrière[1].
KO vasculaire
Il s'agit d'un choc au niveau d'une artère.
Le choc porte sur une artère (telle la carotide), de ce fait le sang n'irrigue plus (ou beaucoup moins) le cerveau. Ceci peut provoquer une perte de conscience ou une paralysie partielle.
Le choc décolle une plaque de cholestérol, celle-ci va être entraînée par le sang et finir par provoquer un accident vasculaire cérébral.
KO neurovégétatif
Il s'agit d'un choc frappant le système nerveux.
Le choc provoque un impact sur les nerfs et le système nerveux, ce dernier n'ayant pas l'habitude d'être autant stimulé et aussi rapidement provoque un « court-circuitage » (malaise vagal) et c'est le KO. Exemple : un mae geri porté au niveau du plexus cœliaque.
KO musculaire
Le coup porté provoque une paralysie musculaire. Exemple : un coup porté au niveau de la cuisse, ou au niveau du triceps.
Source : Wikipédia.