Bonjour Rav,
Le contrat Issakhar et Zévouloun est pour moi complètement incompréhensible.
Comment un Issakhar peut rendre quitte un Zévouloun de sa Mitsva d'étude de la Torah ? C'est-à-dire donner du sens au rituel de la Torah et des Soferim.
Franchement, la vie du Zévouloun est bien terne, pour ne pas dire plus.
Une question qui me vient en passant : les autres enfants des matriarches n'ont pas été concernées par ce plan sauvetage ?
Bonjour,
1. La notion d'Yissakhar et Zévouloun est mentionnée explicitement dans le Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, chapitre 246, Halakha 1.
2. Lorsqu'un contrat Yissakhar et Zévouloun est signé, "Yissakhar" n'acquitte absolument pas "Zévouloun" de son obligation d'étudier.
Ce dernier a toujours l'obligation de vouloir étudier [et de connaître le minimum des lois essentielles à accomplir au quotidien], car permettre à l'autre d'étudier et le soutenir n'a aucune commune mesure avec l'étude, elle-même. Voir Talmud Brakhot 34b.
3. Comme cela est mentionné dans le Choul'han 'Aroukh, ce contrat est destiné à tous ceux qui ne savent pas étudier ou à tous ceux qui ne disposent pas de temps pour réserver plusieurs heures à l'étude.
L'étude de la Torah est indispensable pour mériter de "vivre la résurrection des morts". Voir :
http://www.torah-box.com/question/par-quoi-remplacer-l-etude-pour-une-femme_12314.html
http://www.torah-box.com/question/mon-mari-n-etudie-pas-quel-merite-ai-je_12753.html
Donc, en signant un contrat, c'est en fait une planche de salut qui est tendue à tous ceux n'ont pas encore mérité une autonomie dans l'étude.
4. Ce plan de sauvetage n'est pas uniquement réservé aux descendants des tribus Yissakhar et Zévouloun. Il est offert à tous.
Yissakhar fait allusion à tous ceux qui s'adonnent à l'étude la Torah. Zévouloun fait allusion à tous ceux qui se livrent au commerce et aux affaires.
Voir Béréchit, chapitre 49, versets 13-16 et Dévarim, chapitre 33, verset 18
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.