Chalom,
J’aimerais faire coach externe (ce qui veut dire pas dans une entreprise) dans le développement personnel et la psychologie de renommée mondiale, c'est-à-dire que j’aimerais m’occuper des gens qui veulent évoluer et des gens tristes, par l’intermédiaire de ce métier. Aussi, je souhaite faire des conférences. Tout ça, avec l’aide de D.ieu.
Mais donc, en tant que femme, y a-t-il des règles spéciales par rapport à ce métier et comment agir aux lois généralement connues (Yi’houd, etc.) ?
Est-ce permis comme métier ?
Bonjour,
Mis à part les problèmes de Yi'houd que l'on peut faire disparaître dans certains cas, il y a un autre obstacle à surmonter et une difficulté complexe à vaincre.
Lorsqu'un homme épanche son cœur et se confie à une femme, les risques encourus ne sont pas à négliger. L'expérience a prouvé qu'il faut être vigilant et prévoyant. Vous êtes sensée, brillante et intelligente, il n’est pas nécessaire de commenter davantage. Voir Talmud Erouvin 53b et Pirké Avot, chapitre 1, Michna 5.
Donc, de très nombreux décisionnaires recommandent aux femmes de ne pas pratiquer le coaching - développement personnel - s'il s'agit d'un homme.
Le Rav Yaacov Lévy a écrit un ouvrage à ce sujet. Cet ouvrage a été résumé dans un autre de ses ouvrages - Gan Naoul, volume 3, chapitre 17 -, où il rapporte tous les détails à ce sujet, ainsi que l'opinion des grands de notre génération et des générations passées [sans oublier de mettre l'accent sur les incidents malheureux étant survenus et ayant fait la une des émissions d'actualité]. Voir également Chévet Halévi, volume 4, réponse 167.
Il est indispensable de savoir que l'auteur de cette réponse n'est pas détenteur d'un quelconque pouvoir "décisif". Il ne fait que puiser les connaissances nécessaires dans les enseignements de nos maîtres pour les répandre parmi ceux qui sont assoiffés de savoir.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
