Très cher Rav, bonjour,
Comment se fait-il qu’il soit permis de compter son argent pour donner le Ma’asser, alors que nos Sages disent que la bénédiction ne réside que sur une chose cachée et non comptée ?
Ne serait-il pas préférable de ne pas le compter ?
Au passage, vous est-il possible de m’indiquer la référence de cet enseignement si connu ?
Merci à vous.
Bonjour,
La source de cet enseignement est le Talmud Ta’anit 8b.
Dans cette référence, nos Sages, les ‘Hakhamim traitent d’une personne ayant récolté son blé, mais qui en ignore la quantité.
On lui conseille de prier pour avoir de la Brakha dans son blé, MAIS IL DOIT PRIER AVANT d’avoir connaissance de la vraie quantité.
POURQUOI ?
Car une fois que la quantité est connue, il n’est plus possible de bénéficier d’une Brakha, étant donné qu’Hachem ne fait pas de miracles FLAGRANTS pour tout un chacun.
EN CE QUI CONCERNE, PLUS PARTICULIÈREMENT, VOTRE QUESTION :
Lorsque l’on compte son argent afin de connaître la somme à prélever en tant que Ma’asser :
Etant donné qu’il s’agit d’une Mitsva, il n’y a rien à craindre.
Voir 'Ets Yossef sur 'Ein Ya'acov Talmud Ta'anit 8b.
La quantité d’argent n’augmentera pas, certes [car Hachem ne fait pas de miracles flagrants pour tout un chacun], MAIS on pourra bénéficier de la Brakha d’Hachem d’une autre manière.
Exemples : on fera des achats à prix réduits, on n’aura pas de réparations : voitures, électroménagers, pas de frais médicaux, etc.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.