Bonjour,
Je voulais savoir pourquoi l’épreuve est-elle en général accompagnée d’une baisse de Emouna ?
Chalom,
L'épreuve n'est pas envoyée à l'homme au moment où sa Emouna est au sommet de sa clarté. Car qui oserait fauter lorsqu'il est pénétré de la croyance que « Sa gloire emplit l'univers » ?
Lorsqu'un homme se situe dans un niveau où il se délecte de sa proximité avec Hachem, que ce plaisir surpasse tous les autres, il n'y a aucun exploit à être fort.
Quand peut être révélé le niveau réel de l'homme; selon son attitude le jour de Kippour au moment de la Né'ila ou lorsque qu'il conclut ses affaires ? Il est certain que c'est dans cette situation que se trouve le réel examen de l'homme : jusqu'à quel point a-t-il intériorisé ses connaissances dans son cœur. Il réagit alors de façon naturelle, sans préparation, de sorte que l'examen est un « contrôle surprise ».
Ce n'est que lorsque l'épreuve surprend l'homme, que l'on peut mesurer à quel point sa personnalité a changé en profondeur, dans ses traits de caractères ou ses passions. La bravoure n'a de sens que lorsque la lumière d'Hachem quitte l'homme, que sa vision est troublée et qu'il doive sortir comme un guerrier, rassembler de toutes ses forces le peu de Emouna qui reste en lui (qui ne disparait jamais). Il doit en faire une grande flamme pour chasser l'obscurité.
Ainsi, notre patriarche Ya'acov, privé de son fils Yossef pendant 22 ans, a été selon nos Sages, également éprouvé par la disparition de la présence divine qui l'accompagnait tout au long de sa vie.
Kol Touv.