Chalom,
Quelles sont les sources dans la Torah orale qui montre qu'un enfant adopté par un Cohen ne devient pas Cohen, tout comme un enfant adopté par un roi davidique n'hérite pas de la royauté ?
Toda Rabba.
Bonjour,
Première preuve - une logique imparable et implacable
Vous rencontrez une personne nécessiteuse et vous lui donnez une pièce : devient-il, pour autant, votre fils ou votre frère ?
Réponse : Non !
Si vous lui donnez dix pièces, tous les jours ?
Réponse : Non, également !
Vous l’hébergez chez vous afin qu’il soit nourrit et logé, la réponse sera-t-elle différente ?
Réponse : Non !
Donc, pourquoi un enfant adopté deviendrait-il le fils de l’adoptant ?
A présent, passons aux choses sérieuses
Seconde preuve
Esther a été adoptée par Mordékhaï.
Lorsque sa mère était enceinte, son père quitta ce monde.
Lorsqu’elle vint au monde, sa mère mourut. Voir Talmud Méguila 13a.
Mais étant donné que l’isolement avec une femme qui n’est pas la sienne est interdit, Mordékhaï a dû se marier avec elle afin de ne commettre aucune transgression.
Voir l’enseignement de Rabbi Meïr Talmud Méguila 13a sur Méguilat Esther, chapitre 2, verset 7 et Birour Léhilkhot Yi’houd Ouleïmouts Yéladim [Rav Elazar Brizel], page 39.
A propos de l’interdiction concernant l’isolement avec un enfant adopté, voir :
Iguerot Moché Even Haézer, volume 4, réponse 64, passage 2, Chévet Halévi, volume 5, réponse 205, Min’hat Its’hak, volume 9, réponse 140, Hilkhot Yi’houd [Rav Zéev Bougrad], chapitre 6, Halakha 1.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.