Kvod Harav, Chalom Rav,
Une personne qui est dans l'année de deuil de sa maman peut-elle souhaiter l’anniversaire à sa fille ? Donner de l'argent à sa fille ? Donner les cadeaux pour l’anniversaire des enfants de sa fille ?
Peut-elle amener des cadeaux qui sont de la part des frères et sœurs ?
Toda Rabba Rav.
Chalom Ouvrakha,
Il n'y a aucune interdiction pour un endeuillé de souhaiter joyeux anniversaire à qui que ce soit.
Concernant le don d'argent ou les cadeaux, il y a une controverse parmi les décisionnaires quant à savoir si un endeuillé peut offrir des Michloa'h Manot à Pourim, même si cela est finalement permis dans la plupart des cas. Quoi qu'il en soit, il semblerait que cela est du au fait qu'il y a une Mitsva d'envoyer un Michloa'h Manot, mais que l'on sous-entend que lorsqu'il n'y a pas de Mitsva, selon tous les avis, l'endeuillé ne doit pas donner de cadeaux.
Par contre, si l'enfant en question est considéré comme pauvre et qu'il a besoin de cet argent, ou voire même de ce cadeau, cela peut être considéré comme de la Tsédaka, et il est permis de le lui donner.
Parfois aussi, on se sent redevable, et il n'est pas correct de venir les vides, cela pouvant être considéré comme un manque de respect envers la personne qui fête son anniversaire etc. Dans ce cas, du fait qu'il s'agisse du respect de la personne, on pourra aussi tolérer l'offre de cadeau (voir Divré Malkiel tome 5, resp 237).
Enfin, il est permis de faire office de "facteur" et d'amener les cadeaux de la part d'autrui.
En conclusion, l'endeuillé peut souhaiter "joyeux anniversaire" et donner de l'argent ou des cadeaux s'ils sont nécessaires à la personne (qui serait dans le besoin). Aussi, donner un cadeau de la part d'une tierce personne est autorisé.
Kol Touv, et Bessorot Tovot.