Bonjour Rav,
Quelle est la partie difficile dans la Émouna pour laquelle il faut s’investir davantage ?
Chalom,
C’est la « Temimout » littéralement la naïveté, la simplicité.
La vie de l’homme ne peut pas se dérouler sans déceptions. Il ne se passe pas un jour sans aléas, comme un repas raté, des vêtements mal lavés, un appareil qui s’est détérioré ou une demande refusée, qui suscitent la colère.
La réaction à ces événements quotidiens constitue le test de la foi. Va-t-on accepter avec sourire (ce qui est le degré le plus élevé) ou va-t-on tempêter avec rage et en prononçant des paroles inconvenantes (ce qui est le degré le plus bas) ?
Entre ces deux pôles, il y a plusieurs niveaux. Chacun réagit en fonction de ce qu’il a peiné pour acquérir la foi en D.ieu. Plus l’homme se purifie, plus il accepte sereinement la vie que D.ieu lui propose !
L’individu qui fait preuve de Temimout a toutes les chances de mériter l’aide de D.ieu. Il s’agit de repousser l’intellect qui pose trop de questions sur le comportement de D.ieu et de se placer en ignorant devant D.ieu.
Comme il est écrit dans le Talmud (Traité de ’Houlin 5b) : « D.ieu sauve l’homme et l’animal. Rabbi Yéhouda a dit, Rav a dit : « Ce sont les êtres humains qui n’ont pas de savoir et qui sont devant D.ieu comme des animaux que D.ieu sauve ! ». »
Kol Touv.