Chalom Rav,
Quand on embrasse le Kotel ou que l'on prie devant, n'est-ce pas un peu de l'idolâtrie ?
Car en réalité, ce n'est qu'un mur, et même pas important vu que le Kotel ne faisait que partie de la muraille du Beth Hamikdach.
Alors est-ce permis ou pas ?
Bonjour,
Le Kotel est investi d'une certaine sainteté. Voir Midrash Rabba sur Chémot, chapitre 2, passage 2, Midrash Rabba sur Chir Hachirim partie 2, passage 22 sur le verset "Hiné Zé 'Omèd A'har Kotlénou", et Yalkout Yossef, chapitre 151, page 272, note 1.
Le fait d'embrasser le Kotel n'est pas de l'idolâtrie mais un signe d'affection envers les étincelles divines présente dans les pierres.
On embrasse bien la Mézouza, le Séfer Torah, un livre saint qui tombe à terre, ou la Matsa [le soir de Pessa'h, certaines personnes ont l'habitude d'embrasser la Matsa], et ce n'est pas de l'idolâtrie.
Nos Sages adoraient la terre d'Israël :
Rabbi Abba embrassait les pierres de la ville d'Ako.
Rabbi 'Hiya bar Gamda se roulait dans la poussière d'Israël. Voir Talmud Kétoubot 112a-112b.
Ils accomplissaient ainsi le verset : "Tes serviteurs en aiment les pierres et ils en chérissent la poussière" Téhilim 102, 15.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.