Elle ne faisait pas Chabbath lors de sa conversion

Bonjour,

Vous écrivez :

« Elle m'a confié qu'à l'époque de son Mikvé, elle ne respectait pas scrupuleusement le Chabbath.
Aujourd'hui, elle est peu observante, mais est très attachée au judaïsme, ses valeurs, et l'histoire de la religion de son père […] Pourriez-vous m'indiquer si sa conversion peut être remise en question, ou bien si cette remise en question est une 'Avéra, car elle est considérée juive "de naissance", tout comme moi ? ».

Réponses :

Première possibilité

Ne pas respecter scrupuleusement le Chabbath peut signifier : ignorer certains détails importants.

Dans une telle éventualité, sa conversion n’est pas remise en question.

Seconde possibilité

Ne pas respecter scrupuleusement le Chabbath peut signifier, également : négliger, ne pas accorder suffisamment d’attention, etc.

Dans une telle éventualité, il faut distinguer deux cas de figure :

1. Avant la conversion uniquement : cela n’a pas d’influence sur la validité de la conversion.

2. Dans les semaines qui suivaient la conversion : c’est un problème très grave. La procédure serait à revoir. Soyez prudent.

N.B.

Même s’il s’agit d’une femme juive à part entière, être « très attachée au judaïsme, ses valeurs, et l'histoire de la religion de son père », n’est pas toujours un argument suffisant pour le choix de celle qui vous aidera à fonder un foyer pétillant et durable.

Le judaïsme, c’est, d’abord et avant tout, le respect scrupuleux des Mitsvot.

Tout celui qui vous donnera une autre définition doit être taxé d’incompétence.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.