Chalom Rav,
Dans la Guémara Chabbath, dans le seizième chapitre, il est écrit que celui qui écrit des versets est considéré comme les ayant brûlés.
Cet interdit est-il toujours d'actualité ? Si oui, pourquoi avons-nous tant de Siddourim et livres sur lesquels il y a des versets ?
Merci.
Bonjour,
L'interdiction que vous mentionnez dans votre question figure effectivement dans le Talmud, traité Chabbath page 115b.
A l'époque où l'on récitait les prières et les bénédictions sans support écrit, celui qui écrivait des versets ou des prières [sur un papier ou du parchemin] était considéré comme portant atteinte au respect dû aux Noms d’Hachem, car si un incendie venait à se déclarer durant Chabbath dans une maison ou un Beth-Haknesset où se trouvaient ces types d’écritures, il était interdit de les épargner des flammes, et il fallait donc se faire à l'idée que plusieurs Noms d'Hachem allaient être détruits, effacés et brûlés, à D.ieu ne plaise.
De nos jours, cette interdiction n'est plus en vigueur car depuis une certaine époque, il n'est plus interdit de mettre par écrit la Torah orale ainsi que toutes les prières et les bénédictions. Voir Talmud, traités Guitin 60b et Tmoura 14b.
Si un incendie survient, il est permis de les épargner des flammes conformément aux détails figurant dans le Choul'han 'Aroukh, chapitre 334, Halakha 12-14.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.