Chalom Rav,
Mon nom est Daniel Guégan (non-juif) et j'ai 20 ans, je porte avec grand intérêt le savoir que peut nous apporter le peuple juif.
Actuellement, je me trouve devant un problème, car ma sœur fait partie d'une organisation appelé "témoin de jehovah" et j'essaye de l'arracher de cette organisation.
Nous avons donc effectuer une étude et dans cette étude je dois prouver avec la Torah écrite que, après la mort, l'âme se sépare du corps afin de se faire juger par notre créateur. Car d'après les "témoins de jéhovah" l'âme, l'esprit, meure avec le corps et pour cela je lui est présenté des passage comme Béréchit 2, 7 et 35, 18 : "Alors qu'elle allait rendre l'âme, car elle était mourante...", ainsi que Kohélét 12, 7.
Lorsque j'ai pris le passage de Chmouel I, chapitre 28, versets 8 à 20, pour lui prouver que l'âme se détache bien du corps après la mort, elle m'a répondu que Chaoul a utilisé une pratique abominable pour invoquer les esprits (ce qui est vrai) et celui qui s'est présenté n'est pas Chmouel mais un démon se faisant passer pour lui. Je me suis permis de lui dire que je n'étais pas d'accord avec ce raisonnement.
D'après les "temoins de jéhovah" l'âme, l'esprit, meure avec le corps et elle m'a soumis des passage comme Ecclésiaste 3, 19 : "En effet, le sort de l'homme et celui de la bête sont identiques : ils meurent tous les deux, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle, puisque tout n'est que fumée. Tout va au même endroit. Tout a été fait à partir de la poussière et tout retourne à la poussière." Donc pour elle ce passage nous indique que le "souffle" (Roua'h, Néchama) de l'homme comme celui de la bête meure avec le corps et ne se sépare pas du corps mais retourne à la poussière.
Elle a pris aussi l'Ecclésiaste 9, 5 : "Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront, tandis que les morts ne savent plus rien...".
Dans ce passage, elle tente de me prouver que lorsque nous sommes morts, nous n'avons plus conscience de rien, ne savons plus rien, que cela est semblable à un sommeil. Et comme nous ne sommes pas conscients, il ne peut y avoir de jugement après la mort. Voilà son raisonnement.
Je reconnais ne pas avoir pu répondre au passage auquel elle m'a confronté, car il est évident que je manque de connaissance et c'est pour cela que je fais appel à vous, pour que vous puissiez m'aider à comprendre ces passage comme il faut.
Cher Rav, je vous demande votre aide afin d'expliquer ces passages comme ils doivent être compris, et de m'aider à expliquer à ma sœur que l'âme après la mort se sépare du corps afin de se faire juger par le Saint béni soit-Il, en utilisant des passages de la Torah écrite.
Je vous remercie de bien vouloir répondre à mes questions qui m'aideront à étudier les saintes écriture dans la vérité.
Merci d'avance.
Cordialement.
Chalom Daniel,
Dans le Talmud de Babylonie (traité Brakhot), il est rapporté un fait concernant une discussion entre les âmes de deux personnes défuntes.
Ceci constitue une preuve de l'éternité de l'âme qui continue de vivre, penser, parler, et prédire l'avenir, bien qu'elle ait quitté son enveloppe corporelle.
Que D.ieu vous bénisse.