Bonjour Rav,
Pour plusieurs raisons, j'étais et je suis actuellement dans impossibilité de donner mon Ma'asser, donc sur chaque gain, j'écrivais sur un papier ce qui revenait au Ma'asser afin de le donner plus tard.
Mais je me rends compte que la note grandit beaucoup, vraiment beaucoup, et j'ai lu que si on était dans le besoin, on était dispensé du Ma'asser, mais, en revanche, est-ce que ce que j'ai écrit sur ma note est considéré comme une promesse, ou puis-je aussi ne pas le donner ?
Merci Rav.
Bonjour,
1. Vous étiez et vous êtes dans une situation où l'obligation de donner le Ma'asser n'était pas en vigueur.
Voir Béora'h Tsédaka, chapitre 3, Halakha 4-5.
2. Vous écriviez vos dettes uniquement parce que vous pensiez qu'il était obligatoire de donner le Ma'asser, plus tard. Voir note à la fin de la réponse.
3. Même si l'on veut considérer que vos écrits avaient l'importance d'un Néder [voir Kol Nidré [édition 5775], chapitre 55, Halakha 1-7 et Béora'h Tsédaka, chapitre 14, Halakha 12], étant donné que vous n'aviez aucune obligation, il s'agissait d'une erreur et cela ne vous engage en rien.
Voir Béora'h Tsédaka, chapitre 14, Halakha 24.
N.B.
Si vous saviez que, dans votre situation, l'obligation de donner le Ma'asser n'était pas en vigueur, et quand bien même, vous désiriez donner les sommes à la Tsédaka, et c'est pourquoi, vous les notiez, contactez-nous de nouveau.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.