Donner le dos au Hékhal

Bonjour,

Votre première question est :

"Y a-t-il d'autres raisons qui permettent de donner le dos au Hékhal ?"

Réponse :

Lorsque l'on tient le Séfer Torah au moment de l'ouverture du Hékhal. Voir Pisské Techouvot, chapitre 134, passage 10 et note 44.

Lorsque l'on accompagne le Séfer Torah vers la Bima [Téba].

Lorsque l'on fait la Hagbaha du Séfer Torah.

Lorsque l'on fait des réparations dans le Beth Haknesset.

Attention :

Lorsque l'on quitte le Beth Haknesset, il faut faire les derniers pas à reculons afin de ne pas donner le dos au Hékhal.

Voir Maguèn Avraham, passage 6, sur Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 132 et Baèr Hétev, fin du passage 9.

Votre seconde question est :

"Cela veut-il aussi dire qu'il est interdit de donner le dos aux Sifré Torah eux-mêmes ainsi qu'au Hékhal quand il est vide ?"

Réponse :

Il faut s'efforcer de ne jamais donner le dos aux Sifré Torah. Voir Baère Hétev, fin du passage 9 sur Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 132.

Si le Hékhal est vide, il n'est pas interdit de lui donner le dos.

Votre troisième question est :

"Lorsqu'un Rav (ou une autre personne) parle de la Aliyah ou de la sécurité, par exemple, est-ce considéré comme si cette personne disait un Dvar Torah ?"

Réponse :

Oui. Mais cela dépend de qui il s'agit.

Il y a certaines personnes qui parlent de Aliyah, mais il aurait été préférable qu'ils gardent le silence.

A leur sujet, il est dit : "Le silence est d'or".

Si l'on parle de "sécurité", cela peut être considéré comme des Divré Torah puisqu'il s'agit d'une Mitsva. Mais tout dépend des paroles prononcées.

Je suis à votre disposition, Béézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.