Bonjour Torah-Box,
Est-il vrai qu’à chaque fois que l’on est sollicité pour donner de la Tsédaka, il est obligatoire de donner quelque chose ?
On m’avait donné une explication, mais je l’ai oubliée.
J’attends votre réponse.
Merci à vous !
Bonjour,
1. En effet, il faut s’efforcer de donner une somme quelconque - même une petite pièce - à chaque fois que l’on est sollicité par une personne nécessiteuse [sauf s'il s'agit d'une personne qui éveille de sérieux soupçons]. Ceci est mentionné dans le Rambam, Hilkhot Matnot ‘Aniyim, chapitre 7, Halakha 7 et dans le Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 249, Halakha 4.
2. La raison de cette Halakha :
En cas de refus, la douleur de la personne nécessiteuse est tellement vive et profonde qu’il n’est pas conseillé d’en être à l’origine. D’autre part, celui qui ne renvoie jamais le pauvre avec les mains vides, mesure pour mesure, Hachem ne le renverra jamais les mains vides, lorsqu’il Lui adressera des prières !
3. Si on a les poches vides, il est bien d’emprunter une petite pièce pour la donner au pauvre [et on n'oubliera pas de la rendre au prêteur].
4. Si cela n’est pas envisageable, on offrira un large sourire et des paroles réconfortantes. Voir Dérekh Emouna, passage 49 sur Rambam, Hilkhot Matnot ‘Aniyim, chapitre 7, Halakha 7.
5. D’après certains décisionnaires, cette Halakha n’est pas en vigueur lorsque ce n’est pas le pauvre, lui-même, qui s’adresse au donateur potentiel, mais le responsable d’une caisse de Tsédaka. Voir Ma’assé Hatsédaka, page 11, note 2, Dérekh Emouna, passage 48 sur Rambam, Hilkhot Matnot ‘Aniyim, chapitre 7, Halakha 7, Kol Eliyahou, volume 2, partie Yoré Déa, réponse 19 rapporté dans Ma’asser Kessafim, page 155.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.