Vite ! Dernier jour ! 
Bonjour Rav et merci de me lire.
J'ai rencontré en juillet 2013 un garçon dont je suis tombée folle amoureuse dès notre première discussion. Nous sommes sortis ensemble pendant les vacances d'été et pendant le mois d'août.
Je l'ai très vite présenté à ma famille qui l'a tout de suite intégré malgré la rapidité, et j'ai très vite rencontré sa famille aussi.
Nous étions jeune, j'avais 17 ans et lui 16 ans, et j'habitais encore à l'époque en France, tandis que lui avait fait son Aliyah depuis 5 ans.
Je voyais en lui que c'était une bonne personne, je me voyais fonder un foyer avec lui et l'aimer toute ma vie et c'était réciproque. Je n'ai jamais aimé personne de la sorte.
Seulement, les choses ont fait que quand je suis rentrée en France ça s'est mal passé. J'étais stressée par mes études et nous nous disputions souvent. Nous avons rompu et je l'ai blessé à tel point qu'il n'a pas voulu me pardonner. J'ai essayé des dizaines de fois de lui faire comprendre que je l'aimais, que je sentais l'obligation d'être avec lui, mais au fil du temps, notre histoire s'est quand même terminée.
Je considère qu'il est en grande partie une des raisons de mon Aliyah faite en 2014.
Si je vous explique un peu le contexte, je tiens aussi à vous dire que la nature de mes sentiments pour lui sont surréalistes et que j'ai du mal à les comprendre. Pour moi, ce n'est même pas de l'amour physique, c'est juste que c'est une évidence pour moi, comme si quelque chose me disait que je DOIS être avec lui, que c'est mon Mazal et que je dois me battre pour le lui faire comprendre.
Nous avons repris contact après maintes fois où j'essayais de lui faire comprendre ce que je ressentais et qu'il me rejetait. J'ai décidé de le laisser s'apercevoir seul que nous étions fait l'un pour l'autre. Je ne vous cache pas qu'entre temps j'ai eu d'autre histoires et que lui non.
Il a fait un an de Yéchiva et entre à l'armée en novembre, et de mon côté, je fais mon Chirout Léoumi à Raanana, où il réside.
Ai-je raison de m'accrocher ? Ce que je ressens est-il réel ou juste une lubie sur un amour d'adolescents ? Dois-je lui proposer de nous rerencontrer avant son engagement à l'armée ?
Je me pose toutes ces questions et j'aimerais avoir un avis de quelqu'un qui s'y connaît d'un point de vue de là Torah, car, je vous le répète, ce que je ressens c'est comme s'il n'y avait que mon âme qui se manifestait, comme si quand je lui parlais elle hurlait à l'intérieur de moi et que quand je suis avec lui elle était enfin apaisée.
Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive depuis deux ans maintenant, je me demande même si je ne suis pas folle.
Merci de votre aide.
Bonjour,
La réponse à votre question est d'une extrême simplicité.
1. La seule permission de poursuivre les rencontres avec le garçon en question est dans le cas où vous avez l'intention de vous marier dans l'année qui suit la première rencontre. Pour une période plus longue, contactez-moi de nouveau.
2. Si vous ne pensez pas au mariage [vous et lui], les rencontres ne sont pas permises.
3. Si garçon n'est plus intéressé de poursuivre les rencontres, cessez de vous accrocher à lui.
Je peux vous assurer que tous vos sentiments envers un autre garçon seront quasiment identiques à ceux que vous avez pour lui.
4. Si le garçon ne respecte pas scrupuleusement le Chabbath et les fêtes et qu'il n'a pas l'intention de les respecter à l'avenir, cherchez dans une autre direction.
Il en est de même s'il s'agit des Halakhot concernant la Cacheroute des aliments, les Téfilines, et les prières au Beth-Haknesset.
Je suis à votre disposition pour toute question supplémentaire.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
