Bonjour Rav,
J'ai vu qu'il existe dans la Torah des actes autorises mais réprouvés, comme la femme captive, le serviteur qui refuse d'être affranchi, ou le refus du Levirat.
Ces autorisations sont d'ailleurs assorties de procédures marquantes.
Je me demandais si le divorce en faisait partie ?
On lit en effet dans Malakhi : "Hachem déteste la répudiation", et dans le traité Guitin 38 : "Celui qui répudie sa première femme, même l'Autel verse des pleurs", et il y a bien d'autres exemples.
Toda et Kol Touv.
Bonjour,
Comme vous le soulignez, le divorce est prévu dans la Torah [Dévarim, chapitre 24, versets 1-4], mais il est, généralement, réprouvé.
Dans certains cas, c'est l'unique ou la meilleure solution, et, dans certains cas, c'est une Mitsva.
Voir Talmud Erouvin 41b et Talmud Yébamot 63b.
Lorsque le divorce est réprouvé, c'est du fait que la Torah pense qu'il n'est pas justifié.
La Torah pense que tout n'a pas été fait pour l'éviter.
Le mariage est une "institution" qu'il faut apprendre. Il est impensable d'aller sous la 'Houppa sans avoir été, auparavant, à "l'école du mariage".
Je dirais même que cela est "suicidaire" et cela ne peut mener, dans la plupart ces cas, qu'à l’échec.
"Si les statistiques ne sont pas toujours précises, il est estimé, en France, qu'un mariage sur trois se termine par un divorce, la proportion tendant à se rapprocher d'un sur deux pour les grandes villes". Source : wikipédia.
Il n'est pas dit que les autres couples voient tous la vie en rose.
Il y a énormément à dire à ce sujet, mais je pense que votre question à été répondue.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.