Bonjour Rav,
J'ai une question concernant le colportage.
J'ai vu que dire à une personne A qui deteste une personne B que B a dit du bien sur elle est du colportage.
Je ne comprends pas pourquoi puisqu'en prenant l'exemple de Aharon qui voulait faire le Chalom entre deux personnes disputées, celui-ci allait raconter des louanges de l'un à l'autre.
Merci de m'eclaircir sur ce point.
Kol Touv.
Bonjour,
1. Il va sans dire que si l'intention de la tierce personne est de faire régner la paix entre A et B, il lui est tout à fait permis de dire ce que bon lui semble afin d'atteindre le but recherché. Excepté dans le cas où il n'est pas certain que A ou B veuillent vraiment se réconcilier. Dans cette éventualité, il faudra faire preuve de prudence et mentionner le nom de "l'adversaire" uniquement s'il y a de fortes de chances d'atteindre le but recherché.
2. Il faut préciser que Aharon Hacohen ne racontait pas des louanges de l'un à l'autre; il s'adressait à l'un des adversaires en lui disant que son "confrère" était vraiment embarrassé et troublé, qu'il regrettait amèrement ses actions et qu'il souhaitait faire la paix, etc.
3. Apparemment, la Halakha que vous avez lue indiquait l'interdiction de mentionner le nom de A en présence de B [ou vice versa] ou l'interdiction de faire des éloges de A en présence de B [ou vice versa]. La raison est la suivante : inévitablement A ou B vont de suite dire des choses désobligeantes à propos de leur prochain.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.