Chalom Rav,
Concernant l'interdit de Ribit.
Lorsqu'une personne me prête de l'argent, elle fait un acte de bonté, j'ai donc une obligation de reconnaissance envers elle et envers toutes celles qui m'ont fait du bien.
Cela serait tout à fait normal d'avoir de meilleures relations avec mon prêteur, une meilleure estime, dire du bien de lui à d'autre personnes etc.
Je veux bien comprendre que pendant la durée du prêt cela soit du Ribit par la parole, par contre, si à partir du prêt je commence à lui dire bonjour en premier et que je continue à la fin du prêt, cela est-il considéré comme du Ribit par la parole ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
Tant que le prêt n'est pas remboursé, vous ne devez pas exprimer de marques de respect supplémentaires au prêteur. Si vous n'aviez pas l'habitude de lui dire bonjour en premier par exemple, cela représenterait un problème de "Ribit Devarim" (intérêt par la parole) tant que l'argent n'a pas été remboursé.
Je comprends bien votre logique, et peut-être même votre gêne vis-à-vis de votre prêteur, mais il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une grave interdiction de la Torah et d'une "Gzérat Hakatouv" (décret divin) qui renferme une logique qui nous dépasse et à laquelle nous devons nous soumettre.
Si vous êtes gêné par rapport à votre prêteur, vous pouvez tout simplement allez le voir et lui expliquer que, même si votre comportement pourrait lui sembler impoli ou ingrat, vous ne faites que vous efforcer de respecter la Halakha et que vous le remerciez sincèrement (remercier n'étant pas un problème de Ribit Devarim).
Kol Touv.