Chalom,
Quelle est la différence entre le Séfer Brit et le Séfer Torah ?
Bonjour,
L’expression Séfer Haberit est mentionnée à 4 reprises dans le Tanakh [la bible].
1. Chémot, chapitre 24, verset 7,
2. Mélakhim [Les Rois] 2, chapitre 23, verset 2,
3. Mélakhim [Les Rois] 2, chapitre 23, verset 21,
4. Divré Hayamim [Les Chroniques] 2, chapitre 34, verset 30.
A. Dans Chémot, chapitre 24, verset 7.
Première explication
Il s’agit du Séfer Torah existant à l’époque où Moché Rabbénou s’adresse aux Bné Israël, depuis la Parachat Béréchit jusqu’au récit de l’époque en question.
Ceci est l’opinion de Rabbi Yossi Bar Yéhouda dans le Midrash - Pssikta Zotreta sur Chémot, chapitre 24, verset 7.
Voir Rachi sur ce verset qui ajoute, également, le texte des Mitsvot ayant été reçues à Marah [la première étape des Bné Israël après la traversée de la mer] :
Les sept Mitsvot des Bné Noa’h [voir Talmud Sanhédrin 56b et commentateurs], Chabbath, Kiboud Av Vaème [respect des parents], les lois de la vache rousse.
Voir Rachi sur Chémot, chapitre 16, verset 25 et Talmud Sanhédrin 56b.
Seconde explication
Il s’agit du passage des bénédictions et des malédictions figurant dans Dévarim, chapitre 28, versets 1-69.
Ceci est l’opinion de Rabbi Yichmaël dans la référence précitée.
B. Dans Mélakhim [Les Rois] 2, chapitre 23, verset 2, il s’agit du passage des bénédictions et des malédictions figurant dans Dévarim, chapitre 28, versets 1-69.
C. Dans Mélakhim [Les Rois] 2, chapitre 23, verset 21, il s’agit du Séfer Torah dans son entité.
Voir Métsoudat David sur ce verset.
D. Dans Divré Hayamim [Les Chroniques] 2, chapitre 34, verset 30, il s’agit du passage des bénédictions et des malédictions figurant dans Dévarim, chapitre 28, versets 1-69.
Voir Métsoudat David sur ce verset.
Le mot Séfer ne fait pas, obligatoirement, allusion à un livre dans son entité. Il signifie, également, une partie de celui-ci ou tout simplement, un texte.
Voir :
Dévarim, chapitre 24, verset 1,
Béréchit, chapitre 5, verset 1 et Ramban, Rabbénou Bé’hayé, Rabbi Elyahou Mizra’hi [Réèm], Kli Yakar, Adéret Elyahou [Gaon de Vilna].
Le mot Haberit signifie que le texte en question constitue l’alliance entre Hachem et Son peuple.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.