Chalom Rav,
J'ai une sœur qui est mariée et qui a accouché il n y a pas très longtemps.
Elle est tombée en dépression après son accouchement, et elle se fait suivre par un psy parce qu'elle a plusieurs peurs accompagnées de mauvaises pensées concernant l'immoralité et ça lui fait très peur.
S'agit-il d'un problème Nafchi (mental) ou d'une faute qu'elle aurait fait dans ce domaine ?
Chalom Yehouda,
Rassurez-vous ! On estime qu'une femme sur 4 (dernières statistiques sérieuses) souffre de la dépression post natale.
Les causes sont multiples, et dans la plupart des cas, un traitement adapté permet de rétablir la maman dans un état de santé parfait.
Aujourd'hui, on a tendance à associer la maladie à un manquement dans nos devoirs. Cet état d'esprit ne fait qu'aggraver la situation.
Tous les Rabbanim compétents dans ce domaine (suivis par les thérapeutes) conseillent d'adopter un comportement et un état d'esprit positifs. Rechercher le bien dans toutes les situations permet d'annihiler les pensées négatives qui sont à l'origine du problème. Les livres du Sod (sens caché) expliquent que les pensées tristes génèrent des pensées délétères propices à faire chuter la personne dans des domaines où le plaisir est facile, mais dont les conséquences ne sont pas aussi bonnes qu'on ne l'aurait imaginer.
Rechercher le bien équivaut à attirer sur nous Celui qui est à l'origine de tout bien, c'est-à-dire D.ieu Lui-même, et nous permettre par Son aide à transformer les ténèbres en lumière, la détresse en libération.
Nous attendons très prochainement de bonnes nouvelles de la maman et du bébé.
Un grand Mazal Tov à toute la famille, et n'oubliez pas qu'après tout, prenez conscience du beau cadeau que avez vous reçu du Boré 'Olam !
Kol Touv.