Chalom,
S'il est de notoriété publique qu'un commerçant a eu plusieurs scandales de Cacheroute, un particulier est-il en droit de mener l'enquête pour mettre à jour une supercherie assez visible pour celles et ceux qui s'y connaissent (mais qui ne gêne pas les gens peu ou pas connaisseurs) ?
En sachant que, bien que les personnalités de la ville ne s'alimentent pas chez lui (et ne réagissent pas non plus), la majorité de la population y va.
Ça peut être un gros problème par rapport aux employés (de ce même commerçant douteux) qui peuvent perdre leur emploi.
Merci d'avance.
Bonjour,
La réponse qui suit est à caractère théorique et non pratique - Lahalakha Vélo Léma'assé.
Pour mettre en place le moindre procédé de vérification officiel ou avant de divulguer la moindre découverte, vous êtes invitée à nous contacter par le biais du service téléphonique de Torah-Box pour fournir des détails, non encore mentionnés.
Si l'on craint qu'un commerçant ne soit pas honnête et que ses produits soient douteux, il faut tout faire afin de mettre fin à cet état de fait.
Ceci est une évidence.
Pour l'instant, il faut lui accorder le bénéfice du doute et, parallèlement, mener une enquête sérieuse et approfondie.
Si les résultats obtenus ne sont pas encourageants, il faut penser à des moyens de répression.
Attention, comme mentionné ci-dessus, il faut procéder par étape et nous contacter avant d'avancer dans un sens ou dans l'autre.
D'une manière générale, avant de diffuser des informations concernant un professionnel ou une personne risquant de porter préjudice à son entourage, il y a 7 conditions à vérifier :
1. Il faut être plus que certain que la chose racontée soit vraie,
2. Il faut être plus que certain que le comportement de la personne à propos de laquelle on parle, soit négatif. Il se peut que la personne pense, vraiment, que son comportement est irréprochable,
3. Il faut être certain que la personne à propos de laquelle on parle, ne veuille pas changer son comportement [après que des remarques lui soient faites],
4. Il faut prendre garde à ne pas exagérer et raconter les faits le plus précisément possible,
5. En racontant le « Lachone Hara' », il faut penser, uniquement, au bénéfice que l’on peut en tirer et à rien d’autre ! [pas de haine ni de rancune],
6. Si l’on peut obtenir un résultat identique par un autre moyen, il est interdit de dire le « Lachone Hara' »,
7. Il ne faut pas que le « Lachone Hara' » entraîne un plus grand préjudice que celui qui aurait entraîné si le professionnel avait été averti au préalable.
Pour des détails supplémentaires, voir ‘Hafets ‘Haïm, Hilkhot Lachone Hara', Klal 10, Halakha 2.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.