Bonjour,
Je me permets de vous contacter car une question me tracasse.
Une personne que je connais a dit du mal d'une autre personne, l'autre personne qui s'imagine que le pire a été dit me demande de lui rapporter ces paroles en signe de mon amitié.
Dans un sens, les paroles prononcées ne sont pas si graves, et, si elles étaient transmises tel qu'elles ont été dites, cela éviterait que la personne s'imagine des paroles plus graves.
Ma question est : que recommandez-vous de faire dans cette situation ?
Merci d'avance et félicitation pour votre service et à l'ensemble de Torah-Box pour les efforts entrepris pour diffuser la Torah !
Chalom Ouvrakha,
On a le droit de dire du Lachone Hara' pour faire taire les disputes, et, dans votre cas, il s'agit plus exactement de Rékhilout (colportage).
Néanmoins, je crains que ce que vous allez raconter ne va pas faire arrêter les disputes, mais les ancrer à long terme.
C'est pour cela qu'il sera préférable de dire que la personne qui vous a parlé est une personne pour qui il faut vraiment avoir pitié et qu'elle vous fait de la peine dans son malheur et son malaise qui la forcent, pour se donner une importance, à dire des sottises (c'est du Lachone Hara' sur la personne qui a parlé).
Si cela suffit pour convaincre votre ami, c'est très bien.
Sinon, si vous estimez qu'après la préface que vous venez de faire, le fait de raconter ce qui a été dit apaisera votre ami, vous pouvez le raconter, mais si vous pensez que non, vous devez expliquer à votre ami que c'est interdit car c'est de la Rékhilout.
Kol Touv.