Bonjour Rav,
Pourquoi prier si le décret a déjà été scellé ?
Bonjour,
Le Pélé Yoèts écrit qu’il existe trois sortes de décrets :
1) Les décrets irrévocables que la Téfila ne peut annuler. Mais c’est un cas très rare et il n’y a pas de raisons pour l’homme d’envisager immédiatement cette hypothèse et d’arrêter de prier. Même s’il est touché par ce type de décret, la prière reste bénéfique, comme nous l’avons vu dans les réponses précédentes.
2) Les décrets qui sont appelés à s’annuler après une certaine période, même sans prière. C’est un cas beaucoup plus fréquent. Mais celui qui ne prie pas dans un tel cas perd beaucoup. A l’inverse, en priant, l’homme reçoit l’abondance de D.ieu comme un « Adam » et non comme un animal, qui voit ses besoins satisfaits sans invoquer D.ieu.
3) Les décrets « sous conditions » : si l’homme prie, le décret s’annule ; s’il ne prie pas, il persiste.
En résumé, l’homme doit toujours se servir de cette arme qu’on appelle la Téfila ; l’épreuve qui le touche fait en effet peut-être partie de la troisième catégorie, qui est la plus répandue.
Si elle appartient à la seconde catégorie, l’homme tire de nombreux bénéfices en priant ; et même si elle se rattache à la première catégorie, la Téfila a toujours un but constructif.
Kol Touv.