Bonjour,
Je souhaiterais connaître une référence indiquant l'importance de la prière pour une autre personne. Si possible, une référence concernant une période la plus proche de la création du monde.
D'où sait-on que l'on peut prier pour une autre personne et que cela peut être bénéfique ?
Avez-vous une histoire à ce sujet dans les textes ?
Bonjour,
Apparemment, la référence indiquant que la prière pour autrui est non seulement une OBLIGATION mais aussi qu'elle est bénéfique, se trouve dans le Zohar, Parachat Noa'h, page 67b.
On peut y lire que les eaux du déluge sont appelées Mé Noa'h - les eaux de Noa'h [Isaïe 54, verset 9] - comme s'il était celui qui en était l'origine - car il aurait dû prier pour que sa génération soit épargnée du châtiment et que tous les méchants fassent Techouva.
Il y a de nombreuses autres références à ce sujet. Mais concernant une personne la plus proche de la création du monde, je pense qu'il s'agit de Noa'h.
Vous désirez une belle histoire à ce sujet :
Rabbi Meïr Ba'al Haness avait des voisins très méchants et très mauvais qui le dérangeaient énormément.
Il priait pour qu’Hachem les fasse disparaître.
Sa femme, Brouria, lui fit remarquer - preuve à l’appui [Téhilim 104, verset 35] - qu’il ne convient pas d’agir de la sorte - Il faut prier pour que le Yétser Hara’ les quitte.
Il décida, donc, de prier en leur faveur afin qu’ils fassent Techouva et … ils firent Téchouva.
Voir Talmud Brakhot 10a.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
4 commentaires
Vous écrivez :
"Je pensais qu’une référence montrant le cas où cela a marché était peut-être plus adapté."
Réponse :
C'est pourquoi nous rapportons le récit concernant Rabbi Meïr Baal Haness tirée du Talmud Brakhot 10a.
L'internaute écrit :
"Si possible, une référence concernant une période la plus proche de la création du monde."
C'est pourquoi nous avons choisi Noa'h.
Noa'h a vécu de 1056 à 2006.
Iyov :
D'après certains, [...] lire la suite du commentaire
Chapitre 42, verset 10 : « et l’éternel compensa les pertes de Job après qu’il eut prié pour ses amis, et lui rendit au double ce qu’il avait possédé . »