Bonjour,
Où est-il écrit que la femme prend les coutumes de son mari ?
Merci.
Bonjour,
1. Dès le mariage, la femme doit adopter les coutumes du mari. Que ce soit pour des coutumes plus rigoureuses que les siennes ou plus permissives.
Il ne lui est même pas nécessaire de procéder à une Hatarat Nédarim [annulation des vœux] avant le mariage, car les coutumes respectées chez ses parents n’avaient de caractère obligatoire que jusqu’à la date du mariage.
2. Les décisionnaires traitant de cette question et rapportant toutes les références à ce sujet sont [liste non exhaustive] :
Tachebets, volume 3, réponse 179, Iguerot Moché, Even Haézer, volume 4, réponse 100, passage 4, Techouvot Véhanhagot, volume 1, réponse 304, Chraga Haméir, volume 7, réponse 138, Or’hot Rabbénou, volume 2, page 87, Iguerot Moché, Ora’h ‘Haïm, volume 1, réponse 158, Iguerot Moché, Even Haézer, volume 1, réponse 59, Min’hat Its’hak, volume 4, réponse 83, Yabi'a Omer, volume 5, Ora’h 'Haïm, réponse 37, passage 4, Kol Nidré [édition 5768], chapitre 77.
3. Il est possible au mari de permettre à sa femme de conserver certaines de ses coutumes de jeune fille.
Exemple : une femme Séfarade dont le mari est Ashkénaze.
Si la femme a du mal à s’habituer au déroulement des prières Ashkénazes et qu’elle languit l’atmosphère des prières de sa jeunesse et les airs écoutés, alors. Il en est de même pour une femme Ashkénaze, mariée à un homme Séfarade.
Pour une question-réponse semblable, cliquez ici :
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.