Bonjour Rav,
Si l'attitude d'étendre les jambes dans une synagogue ou de les croiser ne vient pas d'un fond d'irrespect, mais d'une fatigue ou d'une douleur, est-ce permis ?
Il m'est arrivé durant de longues prières de le faire, car la douleur était trop forte, et je ne voulais pas interrompre ma prière en me levant...
De même, après la nuit d'étude de Chavou'ot, j'étais arrivée au Kotel après presque une heure de marche, et j'avais besoin d'élever mes jambes. Une femme me dit fort durement de les enlever, et je lui expliquais que c'était juste car je souffrais...
La dureté et rigidité qu'elle eut à mon égard n'était-elle pas plus injuste en ce matin de Chavou'ot, où tant de douceur et de paix émanent d'Hakadoch Baroukh Hou ?
Bonjour,
En effet, agir de la sorte n’est pas une conduite respectueuse dans un Beth Haknesset ou face au Kotel.
Ceci est mentionné dans le Ben Ich ‘Haï, année 1, Parachat Yitro, fin de la Halakha 9.
Cela est également rapporté à la fin du Yalkout Yossef [édition 5750] - chapitre 134 à 156, page 410, Halakha 17 et dans Beth Haknesset Kahalakha [Rav Chmoueli], page 56.
La personne qui vous a grondé [au Kotel] ne connaissait pas votre situation, donc, sa remarque était justifiée [si elle fut prononcée aimablement].
Si vous désirez étendre les jambes ou les croiser en étant au Beth Haknesset ou face au Kotel, il faut le faire sous trois conditions :
1. Etre au fond du Beth Haknesset. Si vous êtes au Kotel, il faut vous placer dans un coin discret.
2. Que tout le monde [présent] sache que vous êtes souffrant,
3. Au Kotel, on ne peut permettre une telle façon de faire que de manière occasionnelle.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.