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Coutumes de deuil le jour d'une Azkara

Rédigé le Mardi 9 Août 2016
La question de Charley N.

Bonjour Rav,

Bien après le deuil de la première année, vous affirmez que l'on doit faire Kaddich depuis le vendredi soir précédant la date anniversaire du décès.

Est-ce la seule coutume ?

Chalom.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

D'une manière générale, vous pouvez calculer facilement la date d'une Hazkara et connaitre les dates du deuil grâce à cet outil : http://web.torah-box.com/dates/deces

En effet, bien après le deuil de la première année pour un proche, et surtout lorsqu’il s’agit du père ou de la mère, certaines coutumes et certaines lois sont en vigueur.

Ces lois et coutumes sont en vigueur dès l’arrivée du jour du décès.

Dans la Halakha, le jour commence à la tombée de la nuit.

Ci-dessous, les détails essentiels :

1. Etudier des livres de Torah et surtout des Michnayot [qu’il faut s’efforcer de comprendre].

2. Lire des Téhilim.

3. Donner de la Tsédaka.

4. On n’assiste pas à un mariage. En cas de vrai besoin, il faut contacter un Rav.

5. Brit Mila, Pidyone Habène, Bar Mitsva : permis s’il n’y a pas de musique.

6. On organise un repas avec des paroles de Torah, des Téhilim et des Michnayot. Chacun des participants récitera correctement les Brakhot avant et après la consommation des aliments. Ceci apporte un grand bien au défunt. Certains organisent ce repas à la fin du onzième mois. D’autres, à la fin du douzième. D’autres, les deux. Les années suivantes, c’est toujours le jour du décès.

7. On se rend au cimetière avec dix personnes pour réciter des Téhilim, des Michnayot et Kaddich. Si l’on n’est pas en présence de dix personnes, on récite les Téhilim et les Michnayot, mais on ne récite pas le Kaddich. On ne se rend pas au cimetière durant Chabbath, les fêtes et ‘Hol Hamo'èd - les mi-fêtes. A Roch ‘Hodech, ‘Hanouka, Pourim, et durant le mois de Nissan, cela est permis si l’on est certain que l’on ne versera pas de larmes. Sinon, on s’y rendra avant ces jours. Voir Yalkout Yossef Avélout, pages 628-632.

8. Certains ont l’habitude de jeûner le jour de l’anniversaire du décès du père ou de la mère [depuis le matin, mais pas depuis le soir]. Dans une telle éventualité, il faut réciter un passage dans la prière de Min‘ha précédant le jour du jeûne. Voir Yalkout Yossef Avélout, page 619. On ne jeûne pas durant Chabbath, les fêtes et ‘Hol Hamo'èd - les mi-fêtes. Durant le mois de Nissan, il est permis de jeûner. Selon les Ashkénazim, cela est interdit.

9. On allume une bougie qui restera allumée durant toute la nuit et la journée du jour de l’anniversaire du décès.

10. Si le jour de l’anniversaire du décès tombe un jour où il y a une lecture dans le Séfer Torah, il faut s’efforcer de recevoir une « montée » et l’on récitera une « Hachkava ».

11. Il est vivement recommandé de monter au Maftir durant le Chabbath qui précède le jour de l’anniversaire du décès.

12. Le plus grand honneur et le plus grand bien qu’il est possible de faire en l’honneur des ses parents, après leur décès, c’est l’étude la Torah et l’accomplissement des Mitsvot.

13. Le jour de l’anniversaire du décès, il est habituel pour les hommes qui sont en mesure de le faire, d’être officiant durant les trois prières.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Yalkout Yossef.
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