Bonjour Rav,
Quelle partie dans les Téhilim peut-on lire pour l'épidémie du coronavirus ?
Merci.
Bonjour,
1. Avant tout, il est important de préciser qu'il faut suivre, à la lettre, les prescriptions du ministère de la santé du pays où vous résidez.
2. Le Téhilim à réciter est le Téhilim 91.
3. Certains de nos maîtres dévoilent que la lecture du Téhilim 67, imprimé en forme de Ménorah, est très "protectrice".
Voir Tsiporène Chamir ['Hida], chapitre 2, passage 18 [dans certaines éditions : 14].
4. Le respect des lois du Chabbath est un puissant protecteur.
Voir Beth Yosef sur le début du Tour-Ora'h 'Haïm, chapitre 242.
5. Les Mézouzot [cachères, bien placées et conformes aux exigences de la Halakha] de la maison protègent contre toutes choses négatives.
Voir Zohar, Parachat Vaét'hanan, page 265b [rapporté dans 'Hok Léisraël du 5ème jour de la Parachat Vaét'hanan], 'Hessed Léavraham, Ma'yan 'Hamichi, Nahar 26, Léhavat David-'Hanouka, page 45.
Les lettres du mot Mézouzot - מזוזות forment les mots זז מות - "éloigné de la mort".
Voir Ma'assé Avot, volume 2, page 330.
6. Dans le Talmud Sota 21a, nos Sages disent que "la Torah est la meilleure protection pour le monde"
7. Nos Sages disent, par ailleurs : "La Techouva est tellement importante qu'elle apporte la guérison au monde entier". Voir Talmud Yoma 86a.
8. Rabbi Yo'hanan dit : "La Techouva est tellement importante qu'elle prolonge la vie de l'homme". Voir Talmud Yoma 86b.
9. Rabbi Yéoshoua Ben Lévi dit : "Quiconque ressent une douleur à la tête ou dans tout son corps, qu'il étudie". Voir Talmud Erouvin 54a.
10. La lecture du verset 26 du chapitre 15 de Chémot est très bénéfique [trois fois par jour] :
"Et il dit: "Si tu écoutes la voix de l'Éternel ton Dieu; si tu t'appliques à lui plaire; si tu es docile à ses préceptes et fidèle à toutes ses lois, toutes les maladies que J'ai infligées à l'Egypte, Je ne te les infligerai pas car Je suis Hachem Qui te guérit."
11. Lorsque l’on bénéficie de la Protection d’Hachem - que nous avons une Emouna [foi en D.ieu] profonde en Lui et que nos actions sont conformes à Sa volonté - [alors] aucune bête féroce ne sera en mesure de nous faire du mal. Il nous sera possible de piétiner un chacal [aux dents et aux griffes effrayantes] ou une vipère terrifiante et dangereuse, sans craindre quoi que ce soit. Le lionceau ou le serpent ne nous causeront pas la moindre égratignure, car ils auront peur de nous.
Voir Téhilim 91.
12. Nos Sages disent : "Ce n'est pas le serpent qui tue, c'est le manquement à son devoir."
Voir Talmud Brakhot 33a et Rachi sur Bamidbar, chapitre 21, verset 8.
13. Voici ce qu'écrit le Rambam, Hilkhot Ta'anit, chapitre 1, Halakha 1-4. Cela peut aider certains d'entre nous :
1. Il est un commandement positif d'implorer [D.ieu] et de sonner des trompettes pour chaque malheur afin qu'il n'atteigne pas la communauté, ainsi qu'il est dit: “contre l'ennemi qui vous harcèle, vous sonnerez des trompettes”, c'est-à-dire [ce verset fait référence à] chaque chose qui vous importune comme la sécheresse, une épidémie, les sauterelles, ou ce qui est semblable; implorez, et sonnez [des trompettes].
2. Ceci fait partie des chemins du repentir, à savoir que lorsque vient un malheur, que l'on implore et que l'on sonne [des trompettes], tous sauront que ce mal est venu du fait de leurs mauvaises actions, comme il est dit: “c'est vos fautes qui ont fait pencher, etc.”. Et c'est cela [le repentir] qui permettra d'écarter le malheur.
3. Par contre, s'ils n'implorent pas [D.ieu], ni ne sonnent [des trompettes], mais disent : “cette chose nous est arrivée naturellement, ce malheur est un hasard”, c'est une forme de cruauté qui les conduit à poursuivre leurs mauvaises actions; ce malheur donnera naissance à d'autres malheurs. C'est ce qui est écrit dans la Thora: “vous êtes allés à Mon encontre, Je vous témoignerai Moi aussi une hostilité courroucée”, ce qui signifie que lorsque Je vous enverrai un malheur pour que vous reveniez [à Moi], si vous dites que c'est un accident, Je vous ajouterai le courroux de ce malheur.
4. Et il est [un commandement] d'ordre rabbinique de jeûner pour chaque malheur qui atteint la communauté jusqu'à être pris en pitié par les cieux. Durant ces jours de jeûne, on implore [D.ieu] dans la prière, on adresse des supplications et on sonne des trompettes seulement. Et si l'on se trouve dans le Temple, on sonne avec des trompettes et un Chofar. Le [son du] Chofar est écourté et les [sonneries des] trompettes sont allongées, car la Mitsva du jour consiste à [sonner] des trompettes. On ne sonne simultanément des trompettes et du Chofar que dans le Temple, comme il est dit: “Avec des trompettes et un son de Chofar, sonnez devant le Roi D.ieu”.
14. Pour d'autres détails à propos de votre question, cliquez sur les liens suivants :
https://www.torah-box.com/question/quelle-mitsva-correspond-aux-poumons_18911.html
http://www.torah-box.com/question/qu-est-ce-qui-rallonge-la-vie_15944.html
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.