Bonjour,
Vous indiquez dans un article (https://www.torah-box.com/news/actualite-juive/coronavirus-message-du-grand-rabbinat-d-israel-aux-femmes-du-monde-entier_18125.html#comments) qu'une femme contaminée doit reporter son Mikvé.
Savez-vous qu'il y a des porteurs du virus qui ne présentent aucun symptôme ?
De là, une femme peut se croire non porteuse, car elle n’a pas de symptômes, mais si elle se rend au Mikvé, elle finira par contaminer les autres.
Votre raisonnement ne tient donc pas la route.
Faites très attention à cela.
Chalom,
Tout d’abord, croyez bien que nous prenons la situation très au sérieux et que chaque mot des Grands-Rabbins d’Israël dans cette lettre a été pesé à la lumière des recommandations des responsables sanitaires et médicaux. La lettre a évidemment été écrite à destination des femmes qui vivent en Israël, seul pays dans avec lequel le Grand-Rabbinat a pris toutes les mesures sanitaires en étroite coopération avec les autorités sanitaires dans les établissements de Mikvé.
Les femmes chez qui le virus a été dépisté sont soumises à la quarantaine la plus stricte et ont l’interdiction formelle de sortir de la pièce à l’intérieur de laquelle elles sont confinées pour quelle que raison que ce soit, y compris pour se rendre au Mikvé, puisqu’elles risqueraient de contaminer d’autres personnes en chemin, directement ou indirectement. De plus, ces déplacements sont interdits par la loi et par le bon sens.
A présent, dans le cas d’une femme qui serait porteuse du virus sans le savoir, sachez que les mesures les plus strictes ont été prises, en coordination avec les responsables sanitaires et médicaux, de manière à ce que le risque de contamination au Mikvé soit de 0 :
1. Le chlore et les produits utilisés pour l’entretien du Mikvé sont déjà suffisants pour empêcher le virus de se propager d’une femme à une autre.
2. Les femmes doivent se rendre au Mikvé uniquement sur rendez-vous afin qu’une femme ne puisse pas en croiser une autre dans l’enceinte du Mikvé (hormis la Balanite qui est, elle-même, soumise à des consignes très strictes en ce qui concerne les distance à respecter).
3. Les Balaniot ont été spécialement formées pour nettoyer et désinfecter tous les éléments (comme la rampe, par exemple) après le passage de chaque femme.
4. Les femmes doivent se préparer chez elles. La baignoire ne peut pas être utilisée (le strict minimum est effectué sur place, car toutes les étapes de préparation sont effectuées à la maison).
5. La Balanite porte un masque et des gants.
6. Chaque poignée de porte est désinfectée après le contact de qui que ce soit.
7. Les femmes ne se croisent pas dans l’enceinte du Mikvé (hormis la Balanite qui est, elle-même, soumise à des consignes très strictes en ce qui concerne les distances à respecter).
8. Il est vivement recommandé aux femmes de venir avec leurs propres serviettes. En cas d’oubli, les serviettes qui leur sont confiées ont été lavées avec de la lessive, qui ne permet pas au virus de survivre.
Nous affirmons donc avec une certitude parfaitement établie qu’en Israël, une femme chez qui le virus n’a pas été dépisté doit se rendre au Mikvé en respectant bien évidemment toutes les consignes élémentaires d’hygiène imposées dans tous les déplacements.
Ailleurs dans le monde, les femmes doivent impérativement appeler la Balanite et s’assurer que les mêmes règles ont été instituées afin que les femmes n’encourent aucun risque et qu’elles n’en fassent pas encourir à d’autres.
Kol Touv.