Bonsoir Rav,
Je voudrais savoir quel est le sort réservé à une femme ayant avorté ?!
Qu'est-ce que la Torah dit à ce sujet s'il vous plait ?
Merci beaucoup.
Bonjour,
Une femme ayant ignoré la gravité d'un avortement a la possibilité d'effacer sa faute.
1. Elle doit donner une somme d'argent, conséquente, à la Tsédaka : à un Rav ou à un organisme reconnu qui transmettront la somme à une personne ayant besoin de soins. Voir Tsits Eliézer, volume 15, réponse 38 et Véène Lamo Mikhchol, volume 4, page 126,
2. Chaque année, le jour de l'avortement, elle jeûnera [avec l'accord de son mari, s'il est au courant]. Si cela ne lui est pas possible, elle donnera la valeur de trois repas à la Tsédaka [20 € ou 50 shékels, minimum],
3. Ce jour-là, elle ne participera à un mariage que s'il s'agit d'une vraie nécessité. Voir Rabbi Akiva Eïgger dans ses Techouvot, Mahadoura Tinyana, réponse 3,
4. Si elle n'est pas mariée, elle doit faire tous les efforts pour se marier le plus vite possible,
5. Elle doit étudier les lois de la pureté familiale afin de les appliquer à la lettre après son mariage,
6. Elle ne doit se marier qu'avec un homme qui est d'accord de les respecter,
7. Elle doit étudier les lois du Chabbath et les appliquer à la lettre,
8. Elle doit prier constamment pour qu'Hachem lui pardonne sa faute,
9. Elle priera pour avoir le plus d'enfants possible,
10. Elle étudiera les lois de la Tsni'out [pudeur juive] et les appliquera à la lettre,
11. Si elle agit comme mentionné ci-dessus, Hachem effacera sa faute et l'âme du bébé qui aurait dû naître implorera la miséricorde Divine.
A partir d'aujourd'hui, elle ne parlera plus de sa faute à qui que ce soit, si ce n'est à un Rav qui saura lui verser du baume sur le cœur.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
