Chalom Rav,
Nous sommes constitués d’un corps et d’une âme, mais l’on entend souvent dire que notre âme est Kadoch (sainte) et ne supporte pas les fautes que l’on commet au quotidien, tandis que le corps tend à faire des erreurs.
Mais qu’est-ce qui lie notre propre personne à notre âme ?
Notre volonté est-elle en réalité la volonté de notre âme ou s’agit-il de deux choses indépendantes ?
Merci à vous.
Chalom Ouvrakha,
En quelques mots, je peux vous dire que, lorsque la personne réussit à faire une bonne action et à surmonter ses tendances, passions, pulsions, etc., c'est là qu'il y a un point d'union et de fusion avec notre âme. La satisfaction spirituelle de ce que nous venons de réaliser est, elle aussi, un ressenti de notre âme [voir Messilat Yécharim chapitre 1].
Laisser le corps aller où il veut, c'est se déconnecter de son âme, et cela est presque considéré comme la mort, synonyme d'impureté.
Le Malbim [Dévarim chapitre 25] nous explique que la volonté de faire les bonnes choses provient de notre âme, et la mauvaise volonté, celle des désirs, etc., provient, comme nous l'explique le Ramban [Parachat Nitsavim 30-6] du cœur matériel.
Kol Touv.