Chalom,
Comment le lait animal peut-il être Cachère, alors qu'il est censé servir à la croissance du bébé ?
Autrement dit, le lait animal comporte ce qu'il faut pour faire grandir le bébé animal, mais pas pour nous faire grandir nous, et comme on sait qu'on est ce que l'on mange, sur quoi se base cette autorisation ?
Toda.
Bonjour,
1. La Torah fait l’éloge de la Terre d’Israël en mentionnant le lait et le miel : « Une terre où coulent le lait et le miel. »
Voir Chémot, chapitre 3, verset 8, chapitre 3, verset 17, chapitre 13, verset 5, chapitre 33, verset 3, Vayikra, chapitre 20, verset 24, Bamidbar, chapitre 13, verset 27, chapitre 14, verset 8, chapitre 16, versets 13, 14, Dévarim, chapitre 6, verset 3, Dévarim, chapitre 11, verset 9, Dévarim, chapitre 26, versets 9, 15, chapitre 27, verset 3, Dévarim, chapitre 31, verset 20.
C’est l’une des preuves pour la permission de consommer le lait.
Voir Encyclopédia Talmudit, volume 15, pages 155-156.
2. Le lait est permis à la consommation, même s’il a été retiré d’un animal vivant, interdit à la consommation avant d’avoir subi la Che’hita [abattage rituel].
Voir Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 81, Halakha 5 et Encyclopédia Talmudit, volume 15, page 155.
3. Certains apportent une preuve mais elle est repoussée : La Torah interdit la cuisson et la consommation du lait et de la viande mélangés. Chémot, chapitre 23, verset 19. Il est, donc, sous entendu que chacun séparément est permis.
4. Une autre preuve, repoussée : Avraham Avinou proposa à ses invités du beurre et du lait. Béréchit, chapitre 18, verset 8. Donc, le lait est permis.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.