Bonjour Rav,
Pour être acquitté d'une bénédiction dite par une autre personne, faut-il obligatoirement écouter la bénédiction du début jusqu’à sa fin ?
Est-ce que l'on peut s'acquitter d'une bénédiction prononcée par quelqu'un d'autre sur un aliment, malgré que ni moi ni lui n'avons d'obligation de manger cet aliment [ou faire cette bénédiction] ?
Bonjour,
1. Pour être acquitté d'une Brakha récitée par une autre personne, il faut l'écouter du début à la fin et répondre Amen. Si, pour une raison ou une autre, il n'a pas été possible de répondre Amen, on est, tout de même, acquitté mais à condition, bien entendu, d'avoir écouté toute la Brakha.
Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 213, fin de la Halakha 2, Michna Broura, passages 3 et 17, Chemirat Chabbath Kehilkhata, volume 2, chapitre 47, Halakha 36.
2. Réponse à votre seconde question : si les deux personnes consomment un aliment dont la Brakha est identique, il est possible d'être acquitté de cette Brakha en écoutant celle que l'autre récite. Ceci est valable même s'il s'agit d'un aliment qu'il n'est pas obligatoire de consommer. Dans les communautés Ashkénazes : chacun doit réciter, soi-même, les Brakhot sur ce qu'il consomme sauf s'il s'agit d'une personne qui ne sait pas les réciter.
Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 213, fin de la Halakha 1, Michna Broura, passages 1 et 11.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
