Chalom,
Nous savons qu'un nom représente l'essence d'une personne et impacte son caractère. Avec un nom comme Yaël, par exemple, comment est-ce bon pour une fille juive d'être nommée d'après une séductrice non-juive ?
Oui, Yaël a fait quelque chose de courageux et a sauvé les juifs, mais peut-être que quelque chose dans sa façon de faire pourrait avoir un impact négatif sur le personnage de celui qui porte son nom ?
Merci.
Bonjour,
La femme Yaël à laquelle vous faites allusion était une femme juive Tsadéket - elle s'est convertie. C'était une descendante de Yitro, le beau-père de Moché Rabbénou. Voir Les Juges, chapitre 4, versets 17-21 et chapitre 5, verset 24, Chémot Baarets, édition 5772, page 48.
Elle mérita les bénédictions revenant à Sarah Iménou, Rivka Iménou, Ra'hel Iménou et Léa Iménou. Voir Les Juges, chapitre 5, verset 24 et Talmud sanhédrin 105b.
Dans le Yalkout Chimoni, nos Sages, les 'Hakhamim, affirment que Yaël était une femme "Kechéra" [Cachère], pareillement à Osnat, Tsipora, Ra'hav, Ruth. Yalkout Chimoni, Choftim, passage 56 et Otsar Hamidrachim [Eïzenstein], page 486.
Il est à noter que la reine Esther, ayant, également sauvé le peuple juif, ne s'est pas laissée tuer lorsqu'elle fut choisie par le roi A'hachvéroch pour vivre à ses côtés, et pourtant, elle fait partie des 23 grandes femmes vertueuses de notre peuple. Voir Talmud Sanhédrin 74b et Encyclopédia Talmudit, volume 22, page 75-76, Otsar Hamidrachim [Eïzenstein], page 486.
Vous écrivez : "Avec un nom comme Yaël, par exemple, comment est-ce bon pour une fille juive d'être nommée d'après une séductrice ?"
Remarque : Yaël était une Tsadéket. Ses actions n'avaient rien à voir avec de la séduction. Elle n'avait qu'une seule pensée : sauver le peuple juif de ses ennemis.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.