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Comment expliquer à un enfant qu'un juif transgresse des Mitsvot ?

Rédigé le Mercredi 9 Janvier 2019
La question de David P.

Bonjour,

Que doit-on dire à un enfant qui constaterait que certains autres enfants/personnes enfreignent Chabbath en Israël ou prennent les Mitsvot un peu à la légère ?

En France, par exemple, c’est facile, il s’agit systématiquement de non-juifs et on n'est pas chez nous, mais en Israël, que doit-on lui dire pour éviter des dommages ?

De la même façon, que doit-on lui dire vis-à-vis de grands-parents, oncles, etc. chez qui on serait invité et qui ne seraient pas du tout pratiquants ?

Merci d’avance.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

1. Il faut mettre l’accent sur le fait que les personnes en question aient grandi dans un milieu hostile à la pratique des Mitsvot ou dans une famille où les parents ignoraient l’importance de l’étude de la Torah et de l’accomplissement des Mitsvot.

Il s’agit, donc, d’un manque d’éducation et non, d’un dénigrement.

2. Depuis la destruction du Beth Hamikdach [développer ce détail important], les Bné Israël ont été dispersés dans les quatre coins du monde et ont dû faire face à la méchanceté des peuples étrangers.

Malheureusement, loin de la terre d’Israël et loin de nos maîtres en Torah, la pratique des Mitsvot n’a pas toujours été une chose facile…

3. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous prions à plusieurs reprises durant la journée pour la reconstruction du Beth Hamikdach et pour le rassemblement de tous nos frères dispersés dans le monde entier.

4. C’est, uniquement, lorsque Machia’h viendra qu’il réussira à recouvrir le monde entier de la sagesse de la Torah, et c’est pourquoi, nous l’attendons avec impatience.

5. En attendant, nous avons tous le devoir de prier pour eux afin qu’ils méritent de se rapprocher de La source des bénédictions.

Telles sont les idées principales.

Bien entendu, suivant l’intelligence de l’enfant, il est possible de développer davantage en lui racontant quelques histoires et en lui rapportant quelques exemples assez concrets.

Exemple :

Lorsque Yossef Hatsadik se trouvait seul, en Egypte, il dut lutter très difficilement pour ne pas oublier la Torah qu’il avait étudié avec son papa, Ya'acov Avinou, et pour ne pas transgresser la moindre interdiction.

Lorsqu’après 22 ans de séparation, ils se rencontrèrent, Ya'acov s’exclama en disant : « Maintenant je peux quitter ce monde car je te vois, encore, fidèle à l’accomplissement des Mitsvot, comme à l’époque ».

C’est pourquoi, il a mérité le qualificatif Yossef Hatsadik - car tout en étant dans un pays plongé dans l’impureté, il réussit à rester pur et éloigné des mœurs de ceux qui l’entouraient.

Je lève ma « plume » en espérant que vous saurez, mieux que l’auteur de ces lignes, expliquer à votre enfant ce qu’il faudra pour faire disparaître sa stupeur et son étonnement.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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