Logo Torah-Box

Comment éviter de subir une mauvaise influence ?

Rédigé le Lundi 2 Mai 2022
La question de Chay L.

Chalom Rav,

Je suis dans une école juive non-pratiquante.

Les aliments sont Cachères, mais il n'y a pas de Torah. Mon entourage n'est pas pratiquant, mais moi oui.

Comment ne pas être influencé par mon entourage non-pratiquant ?

Merci beaucoup.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

Il va sans dire que, dans une telle situation, il est nécessaire de faire appel à une aide divine continuelle pour mener à bien le combat. Voir Talmud Soucca 52b. Pour cela, il faut prier sans cesse et implorer la miséricorde divine, et bien entendu, étudier, sans cesse, les textes liés à l'importance de chaque Mitsva et à ses détails car seule la lumière de la Halakha est en mesure de repousser l'obscurité semée par ceux dont le mode de vie est totalement différent.

Un entourage dont les convictions sont tellement différentes des vôtres est à éviter. Vous devez vous en écarter afin de mettre fin à la lutte intérieure qui fait rage en vous. Lisez ce qu'écrit le Rambam [Hilkhot Déot, chapitre 6, Halakha 1-2] :

"Il est naturel d’être influencé, dans son caractère et sa conduite, par ses voisins et amis, et de suivre les habitudes des habitants de sa ville.

Aussi convient-il de s’associer aux justes, et de toujours fréquenter la compagnie des sages, afin d’apprendre de leur conduite, et de fuir les méchants qui marchent dans l’obscurité, afin de ne pas être influencé par leurs pratiques. C’est ce que dit [le roi] Salomon : « Celui qui fraie avec les sages deviendra sage ; celui qui fréquente les sots deviendra mauvais ».

Et de même, si l'on vit dans un pays où les coutumes sont pernicieuses, et les habitants ne marchent pas dans le droit chemin, il faut quitter [cet endroit] pour un lieu où les gens sont justes, et suivent les chemins du bien. Et si tous les pays que l'on connaît personnellement ou dont on a ouï dire, suivent un mauvais chemin, comme à l’époque actuelle, ou si les campagnes militaires ou la maladie l’empêchent de se rendre dans un pays ayant une bonne conduite, il faudra vivre dans la solitude, comme il est dit : « de s’asseoir solitaire en se résignant silencieusement ».

Et s’ils [les habitants de son pays] sont de mauvais pécheurs qui ne le laissent pas vivre dans le pays à moins qu’il se mêle à eux et adopte leur mauvaise conduite, il devra se retirer dans les cavernes, les buissons, ou les déserts, et ne pas suivre le chemin des pécheurs, comme il est dit : « Qui me transportera dans le désert, dans un refuge de voyageurs »".

Chaque mot du Rambam vaut son pesant d'or.

Vous devriez engager une discussion passionnante avec vos parents afin de leur expliquer l'importance de vos convictions. Je suis certain qu'ils sauront vous écouter d'une oreille tendre. N'oubliez pas ! La patience aplanit les montagnes !

Pour des conseils personnalisés, je vous invite à me contacter par le biais du service téléphonique - Question au Rav - tous les jours, de 09h30 [heure française] à 00h30.
Depuis la France, au 01.80.20.50.00. Tapez sur la touche 2 pour le service Question au Rav.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Rambam, Hilkhot Déot.
5 minutes avant de (s'en)dormir - Tome 3 (Chevat à Iyar)

5 minutes avant de (s'en)dormir - Tome 3 (Chevat à Iyar)

T.3 - Histoires pour accompagner les enfants au coucher. Période entre les mois de Chevat et Iyar.

acheter ce livre

Avez-vous aimé ?
Soyez le premier à commenter cette réponse Rav Gabriel DAYAN