Bonjour à tous.
Je voudrais poser une question sur la joie et la tristesse.
Il nous est enseigné qu'une personne n'a pas le droit d'être triste. Il nous est aussi enseigné que "Mitsva Guédola Liyo Béssim'ha" ('c'est une grande Mitsva d'être joyeux").
D'un autre côté, chaque individu a des épreuves, chaque individu a des souffrances, et ces souffrances sont capables de retirer la joie de l'individu en question, ce qui peut lui engendrer une certaine tristesse qui peut être grande...
Alors comment comprendre cet enseignement ? Comment peut-on dire à une personne qui souffre "Mitsva Guédola Liyo Béssim'ha" ou bien "souris à la vie et la vie te sourira" etc. ? Ne vaudrait-il pas mieux l'aider par d'autres mots réconfortants ? De quelle tristesse parle-t-on dans cette enseignement ?
Merci.
Chalom,
Il s'agit de la tristesse engendrée par les problèmes du 'Olam Hazé (ce monde-ci).
La tristesse est engendrée par l'incompréhension d'une situation et le sentiment qu'elle n'est pas juste.
Le jugement de valeur porté sur l'événement en question est limité par notre perception intellectuelle et la vision étroite qui en découle.
La joie provient de la perception du bien que nous possédons tous en nous. Encore faut-il qu'elle puisse émerger dans notre conscience pour que nous ressentions cette joie pure, cette satisfaction d'être en parfaite adéquation avec l'image idéale de nous-mêmes que nous portons en nous depuis notre conception. La tristesse n'est due qu'au voile de cette image créée par la distance qui existe entre ce moi idéal (le Tsélèm Elokim) et la réalité du quotidien.
La Téchouva est cette volonté de réduire la distance nous séparant de nous-mêmes.
La joie qui en découle est véritable, pure et authentique.
Puisse D.ieu nous aider dans ce travail de tous les jours afin d'introduire dans le service divin cette dimension sublime qu'est la joie.
Kol Touv.