Question qui touche l'éducation en Israël.
J'ai remarqué que de nombreux enfants dans le milieu 'Harédi (orthodoxe) sont renvoyés en milieu d'année de leur école car ils n'ont pas respecté le règlement, ou ont fait une action en-dehors de l'école qui ne correspond pas à la façon de penser de cette école (téléphone avec internet, problème de Tsniout, parle avec le sexe opposé...).
Nombre de ces enfants ne seront pas scolarisés, et il y a parmi eux des français... Il ne reste aux parents qu'à les placer dans des écoles non-religieuse, le niveau d'étude des matières profanes restant dur, et la mentalité différente...
Que faire pour ces enfants qui risquent de se rebeller ? Y a-t-il un moyen de les aider en Israël ?
Est-ce normal que le Rabbinat autorise le renvoi de ces adolescents, pour la plupart ?
Chalom,
Pourquoi ces enfants "n'ont-ils pas respecté le règlement" ?
Est-ce parce que les parents veulent à tout prix les faire bénéficier d'un 'Hinoukh orthodoxe sans respecter les règles qu'il impose ?
Dans ce cas, ils n'ont qu'à tirer les conclusions de leurs incohérences.
Est-ce parce que l'enfant s'est laissé aller à des fréquentations douteuses ?
En ce cas, les parents doivent diriger leurs enfants vers les très nombreux interlocuteurs du monde 'Harédi (Rav Benzaken de Guilo, qui a créé une Yéchiva pour les jeunes en difficulté - il est français, et connait parfaitement ces situations; ce n'est là qu'un des nombreux exemples), qui ont pris sur eux de s'occuper de ces jeunes.
Le problème des jeunes en diificulté n'est plus traité aujourd'hui de la même manière qu'il y a 10 ou 15 ans. Aujourd'hui, les intervenants assument le problème; ils ne se voilent pas la face.
Les parents doivent beaucoup prier, consulter des spécialistes dans les questions de 'Hinoukh, se remettre en cause. Il faut savoir que chaque enfant nous oblige à un travail de remise en cause. On ne peut éduquer, et donc traverser ces périodes de crise, sans réfléchir à nos propres choix.
Je vous souhaite bon courage, et que D.ieu mette sur votre route les bons interlocuteurs.
