Kvod Harabbanim,
Voici ma question, et je vous remercie d'avance pour votre réponse.
Depuis un moi et demi, mon père a pris sur lui de faire Kaddich pour un de ses amis juifs (juif de père et de mère) totalement assimilé (pas même Kippour) qui vient de décéder et n'ayant personne qui puisse faire Kaddich pour lui.
Une personne est venue trouver mon père à la synagogue et lui a dit avec insistance d'arrêter de dire le Kaddich, qu'un mois et demi suffisait, et qu'il n'était pas bon de continuer...
Qu'en est-il ?
Mon père peut-il continuer à dire le Kaddich, et si oui jusqu'à quand, ou bien doit-il arrêter de faire le Kaddich pour ce juif assimilé parce qu'en effet cela ne serait pas bon qu'il continue ou pour toutes autres raisons ?
Kol Touv, Pessa'h Saméa'h.
Bonjour
Votre papa peut continuer la récitation du Kaddich pour le défunt en question sans aucune appréhension.
C'est une Mitsva extraordinaire. Je félicite votre papa pour cela.
Quiconque fait une Mitsva d'une telle envergure ne craindra rien.
Si la personne qui est venue trouver votre papa afin de lui dire de cesser le Kaddich, avait connaissance de la portée de cette Mitsva, elle aurait récité également le Kaddich pour le pauvre défunt.
Si votre grand-père [le père de votre papa] est vivant et qu'il exige de son fils [votre papa] de cesser la récitation du Kaddich, il y a lieu de respecter sa volonté.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une telle éventualité.
Le Kaddich doit être récité jusqu'à la fin du onzième mois à partir du jour de la disparition.
Durant la première semaine du douzième mois, on ne récite pas le Kaddich.
On le reprend dès le début de la seconde semaine, et ce jusqu'au jour anniversaire de la disparition. Voir Yalkout Yossef - Avélout, page 606.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
