Bonjour Rav,
Un couple ou le mari est au Collel et où la femme ne peut pas travailler, et qui n'a donc aucune entrée d’argent, peut, au début du mariage, vivre sur l’argent qu’ils avaient de côté.
Mais lorsqu'arrive un moment où il n’y a plus de réserve, est-ce que compter sur un miracle d’une arrivée d’argent de nulle part s'appelle être "Maamine" (croyant) ? Car on sait bien qu’il est interdit de compter sur un miracle.
Faudrait-il envisager que le mari sorte partiellement du Collel ?
Merci.
Bonjour,
1. Si le mari et la femme font des efforts pour supporter certaines difficultés, ils bénéficieront d'une aide divine et il ne s'agira pas d'un miracle.
C'est une simple loi de la nature.
Voir Pirké Avot, chapitre 4, Michna 9, chapitre 6, Michna 1 et Rambam, Hilkhot Chemita Veyovel, chapitre 13, Halakha 12-13.
2. Il va sans dire que dans certaines situations, le mari sera dans l’obligation de quitter, partiellement ou momentanément, l'étude, afin de subvenir aux besoins de sa famille. Mais avant de faire un pas dans un sens ou dans l'autre, il faut prendre des conseils précis auprès d'un Rav.
3. Pour des détails à ce sujet, cliquez sur les liens suivants :
http://www.torah-box.com/question/expliquer-a-mon-pere-que-la-parnassa-vient-d-hachem_12510.html
http://www.torah-box.com/question/comment-etudier-ecrire-et-donner-autant-de-cours_796.html
4. Pour d'autres détails, lisez les pages 11-12 du Torah-Box magazine, numéro 35.
Pour l'accès aux différents numéros, cliquez sur le lien suivant :
http://www.torah-box.com/magazine/36
5. Lisez, également, ce qui suit :
http://www.torah-box.com/question/pourquoi-les-avrekhim-ne-travaillent-pas_5341.html
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.