Bonjour,
Pour bien répondre à vos différentes questions, je vais essayer de vous expliquer, en quelques lignes, la fabrication du chocolat dans 90% des usines, pour ne pas dire plus.
Une fois que la fève de cacao ait été grillée, on en extrait ce qu'on appelle la liqueur. Cette liqueur coule dans un pétrin où l'on va ajouter du sucre (lorsque l'on dit 50%, 70%, ou 90% de cacao, c'est qu'il y a pour le reste de la composition, respectivement, 50, 30, et 10% de sucre), de la vanille, du beurre de cacao, et enfin de la lécithine.
Ce mélange étant fait, on le met dans ce qu'on appelle une conche, un genre d'énorme marmite qui va servir de mélangeur, et qui va donner l'onctuosité au chocolat. Il y passera une bonne dizaine d'heures, il sera ensuite transporté dans une tempéreuse, puis sera moulé comme on le voudra.
Il faut savoir que toutes ces opérations (pétrin, conchage, tempéreuse...) se font à une température variant entre 50 et 70 degrés. Or, il est impossible de laver avec de l'eau tous ces ustensiles, et, donc, de les cachériser.
Il faut savoir que le chocolat au lait et le chocolat blanc sont fabriqués dans la même ligne que le chocolat noir. Il y a donc contamination.
Pour la poudre de lait, vous avez raison sur le fait que Rav Ovadia Yossef dit dans le Ma'ayan Omer qu'elle a le même statut que le beurre. Toutefois, lorsqu'un jour j'ai eu son fils, Rav David Yossef, il m'a précisé que quelqu'un de 'Harédi (orthodoxe) devait s'abstenir d'en consommer s'il n'a pas de surveillance rabbinique.
Pour ce qui est des enfants, vous avez aussi raison, mais ne serait-il pas mieux de les habituer à consommer du lait Chamour pour que, en grandissant, ils aient déjà pris le bon pli ? Surtout qu'il ne s'agit que de chocolat...
Kol Touv.