Chalom Rav,
A quel moment de la cérémonie récite-t-on les 7 bénédictions ? Pourquoi procède-t-on dans cet ordre ?
Merci.
Chalom,
Il faut les réciter après les Kiddoushin et la lecture de la Kétouba et avant l’isolement des mariés. Deux raisons justifient cet ordonnancement :
On récite une bénédiction concernant une Mitsva avant d’accomplir ladite Mitsva.
Certains décisionnaires pensent que la véritable ’Houpa est le Yi’houd (l’isolement des mariés), durant lequel il doit être possible à la Kala de s’unir à son ’Hatan. Or une Kala dont le ’Hatan n’a pas récité de bénédiction (les 7 bénédictions en question) avant de s’unir avec elle, lui est interdite au même titre qu’une femme Nidda.
Certains décisionnaires pensent que ce sont des bénédictions de louanges ; on pourra donc les réciter après la ’Houpa. Ils en veulent pour preuve le fait qu’on les récite tout au long des 7 jours qui suivent le mariage, donc bien après la ’Houpa.
Dans les faits, on les récite sous la ’Houpa (comprenez : selon l’avis de ceux qui pensent que la ’Houpa est le dais nuptial que l’on tend sur quatre bâtons) avant la ’Houpa principale (le Yi’houd, l’isolement), que les mariés tiendront immédiatement après la fin de la cérémonie (Pricha, Beth Chemouël sur Even Haézer Chap.62).
L’usage des Séfarades est d’étendre un Talith au-dessus des mariés, de lire la Kétouba, et de réciter les 7 bénédictions. Ainsi, elles auront été dites avant le Yi’houd, qui aura lieu quelques heures plus tard, après la fin de la soirée. Certains ont cependant maintenu l’usage de faire le Yi’houd juste après la fin de la cérémonie.
Kol Touv.