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Chéva' Brakhot pour une fille non Bétoula

Rédigé le Lundi 21 Novembre 2016
La question de Attia M.

Chalom Ouvrakha,

Peut-on faire les sept jours de Chéva' Brakhot pour une fille qui n'est pas Bétoula ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40333 réponses

Bonjour,

Ci-dessous quelques détails concernant votre question :

Premier cas

Jeune homme [non marié auparavant] et fille non Bétoula [avec laquelle, malheureusement, il a eu [lui] des rapports interdits et c’est suite à cela qu’elle est a perdu son statut de Bétoula] : Chéva Brakhot durant sept jours.

Voir Pit’hé Tchouva, chapitre 62, passage 9, Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 392, Halakha 552, Beth ‘Hatanim, volume 2, pages 352-353 et Tchouvot Véhanhagot, volume 1, question 755.

Second cas

Un homme divorcé ou veuf avec une femme Bétoula : sept jours de Chéva Brakhot. Voir Choul'han 'Aroukh - Even Haézer, chapitre 62, Halakha 6, Beth 'Hatanim, chapitre 13, Halakha 2, Yalkout Yossef - Sova Sema'hot, volume 1, page 299.

Troisième cas

Jeune homme [non marié auparavant] et fille non Bétoula [qui, malheureusement, a eu un rapport interdit avec un autre homme. C’est suite au rapport avec un autre homme qu’elle a perdu son statut de Bétoula] : Chéva Brakhot durant sept jours.

Voir Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 392, Halakha 551, Tchouvot Véhanhagot, volume 1, question 755 et Beth ‘Hatanim, volume 2, pages 352-353 et 355.

Quatrième cas

Si l’homme et la femme ont eu, malheureusement, des rapports interdits avant le mariage [chacun de son côté ou ensemble, mais n’ont pas vécu ensemble] :

D’après certains décisionnaires, ils ont le statut des personnes citées, dans le cinquième cas [un seul jour de Chéva Brakhot]. Voir Noda Biyouda, Even Haézer, volume 2, question 82 et Michnat Yéoshoua, chapitre 28, fin de la note 23, page 294.

Selon d’autres, il est permis de réciter les Chéva Brakhot durant sept jours. Voir Michnat Yéoshoua, chapitre 28, fin de la note 23, page 294 et Tchouvot Véhanhagot, volume 1, question 755.

Pour éviter une gêne, il est possible d’adopter une attitude permissive. Tchouvot Véhanhagot, volume 1, question 755.

S’ils ont vécu ensemble : d'après certains de nos maîtres, un seul jour de Chéva Brakhot. Selon d'autres : sept jours. Si le 'Hatan est divorcé ou veuf : un seul jour d'après tout le monde [puisqu'ils sont aussi vécu ensemble]. Voir Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 393, Halakha 556.

Cinquième cas

Homme divorcé ou veuf et femme qui n’a jamais été mariée mais qui, malheureusement, a eu des rapports interdits ayant le mariage [avec un autre homme] : Chéva Brakhot un seul jour.

Voir Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 392, Halakha 551 et Tchouvot Véhanhagot, volume 1, question 755.

Sixième cas

Homme veuf ou divorcé et femme veuve ou divorcée : premier repas uniquement.

Si le repas a débuté le jour de la ‘Houppa et s’est poursuivi dans la nuit, on récite, tout de même, les Chéva Brakhot.

Si le repas a débuté après la tombée de la nuit - qui suit le jour de la ‘Houppa - on ne récite pas les Chéva Brakhot. Voir Yalkout Yossef -  Sova Sema'hot, volume 1, page 300, Halakha 5.

Mais si la 'Houppa se déroule après la tombée de la nuit et le repas est servi ensuite, on récite les Chéva Brakhot à la fin du repas.

D’après certains décisionnaires, les trois premiers jours, on récite la Brakha « Acher Bara » s’il y a trois hommes présents durant le repas. Voir Choul'han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 62, ‘Helkat Mé’hokek, passage 6 et Beth Chmouel, passage 17. Pour cela, contacter le Rav de votre communauté.

Cependant, il faut mentionner « Chéhasim’ha Bim’ono » dans le Zimoun, durant les trois premiers jours [le jour de la ‘Houppa est le premier des trois jours]. Voir Choul'han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 62, Halakha 13.

Septième cas

Homme divorcé ou veuf et fille non Bétoula [avec laquelle, malheureusement, il a eu [lui] des rapports interdits et c’est suite à cela qu’elle est a perdu son statut de Bétoula] : Chéva Brakhot un seul jour.

Si le repas a débuté le jour de la ‘Houppa et s’est poursuivi dans la nuit, on récite, tout de même, les Chéva Brakhot.

Si le repas a débuté après la tombée de la nuit [qui suit le jour de la ‘Houppa], on ne récite pas les Chéva Brakhot.

Huitième cas

Jeune homme [non marié auparavant] et femme veuve ou divorcée : Chéva Brakhot durant sept jours.

Voir Choul'han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 62, Halakha 6.

Neuvième cas

Jeune homme [non marié auparavant] ou homme veuf ou divorcé et femme non Bétoula mais pas suite à un rapport : Chéva Brakhot durant sept jours.

Voir Chévet Halévi, volume 8, question 279, Beth ‘Hatanim, volume 2, page 356 et Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 393, Halakha 554.

Dixième cas

Homme divorcé [non Cohen] avec son ex-femme [qui ne s’est pas encore remariée] :

1. Si la ‘Houppa se déroule en journée et que le repas débute avant la tombée de la nuit : Chéva Brakhot, uniquement lors du premier repas.

2. Si la ‘Houppa se déroule après la tombée de la nuit : Chéva Brakhot, uniquement lors du premier repas.

Voir Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 391, Halakha 548, note 764 et page 394, Halakha 559.

D’après certains, pas de Chéva Brakhot durant les repas. Beth ‘Hatanim, volume 2, page 358.

Pour cela, contacter le Rav local.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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