Bonjour Mr les Rabbanim,
Je me demandais quelle est la frontière entre le fait de vouloir comprendre une épreuve qu'Hachem nous envoie pour essayer de voir là où on a failli et ce qu'Hachem attend de nous, et le fait de se dire "Gam Zou Létova", "tout est pour le bien", sans chercher véritablement à comprendre, juste à accepter ce qu'Hachem nous a envoyé ?
Merci beaucoup.
Chalom Ouvrakha,
C'est une excellente question que vous posez là.
En effet, la frontière entre le fait de vouloir comprendre et la non-acceptation d'un événement est très fine.
Cependant, il y a une nuance entre les deux notions, et l'approche qu'il faut avoir pour ne pas tomber dans le piège et de se dire "Hanisstarot LHachem Véhanigalot Lanou" (Dévarim 29, 28), c'est-à-dire que les choses cachées appartiennent à Hachem, et les choses dévoilées nous appartiennent à nous. En d'autres termes, il y a une partie que nous pouvons comprendre, mais il y a aussi une partie qui reste cachée.
En conclusion, face à une épreuve, il faut se remettre en question en essayant de comprendre sur quels points nous devons nous efforcer de faire Téchouva, mais sans oublier qu'il y a des raisons cachées qui appartiennent à Hachem. Quoi qu'il en soit, Hachem agit toujours pour notre bien.
Kol Touv.