Bonjour,
J’ai entendu dire que celui qui est célibataire demeure sans Torah.
Cela voudrait-il dire qu’une Torah faite par un célibataire ne vaut rien ?
Pouvez-vous m’éclaircir ce point ?
Bonjour,
L'enseignement mentionné dans votre question se trouve dans le Talmud Yébamot 62b. Mais le sens qu'il faut lui donner est celui de Rachi.
Rachi [passage Haïm Ène Ezrati Bi] explique :
Si l'homme n'est pas marié, il aura l'obligation d'effectuer les tâches ménagères pour assurer le bon fonctionnement de son chez-soi. Ceci portera atteinte à son étude et l'empêchera d'étudier correctement.
Le Maharal explique : l'homme ne peut être correctement protégé que s'il est marié. D'autre part, il n'est considéré parfait et complet que s'il est attaché à la femme lui ayant été désignée. Afin de pouvoir étudier correctement, il doit, donc, se parfaire physiquement et être immunisé contre les impuretés de son environnement. Ceci n'est possible que si l'on n'adhère pas au club des célibataires. Voir 'Hidouché Aggadot sur Talmud Yebamot 62b.
Bien entendu, il y a d'autres d'explications, mais celle que vous mentionnez n'en fait pas partie.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.