Kvod Harabbanim,
Lorsque l'on mange à une table où l'on sait pertinemment que les femmes juives qui s'y trouvent sont très, très éloignées de la Torah, ne vont pas au Mikvé et sont donc Nidda, si l'une d'elles nous passe un plat ou autre, ce dernier devient-il impur, car touché par une femme Nidda ?
Si oui, comment s'en sortir sans lui faire honte, ni à ses parents, dans le cas où il s'agit d'une tante ou de l'une de leur nièce ?
Toda Radba pour la réponse et Kol Touv.
Bonjour,
Tous les aliments touchés par une femme Nidda sont consommables et absolument Cachères.
L'impureté de la femme Nidda n'avait d'incidence qu'à l'époque du Beth Hamikdach où les Cohanim [et, dans certains cas, ceux qui ne l'étaient pas] avaient l'obligation de consommer certains aliments sacrés, en étant purs.
Le degré d'impureté de la femme Nidda est Av Hatouma.
De nos jours, de toute façon, nous sommes tous touchés par cette impureté, car nous avons tous eu un certain contact avec un mort, ou nous nous sommes trouvés sous un même toit.
Voir Rambam, Hilkhot Métam'é Michkav Oumochav, chapitre 1, Halakha 1.
Conclusion : vous n'avez strictement rien à craindre.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.