Bonjour Rav,
J'ai lu dernièrement que, durant la Shoah, certaines personnes s'étaient adonnées au cannibalisme pour survivre.
Que disent nos textes à ce sujet ?
De même, avec une ration, qui devions-nous sauver : le père ou le fils ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
Il y a plusieurs responsas qui traitent de ces sujets tellement tristes.
En résumé, on ne peut pas voler une personne si on ne compte pas lui rendre ce qu'on lui a pris sans son consentement, et le Choul'han Aroukh ('Hochen Michpat 359, 4, voir Baba Kama 60a discussion entre Rachi et Tossefot) nous écrit que cette loi est à appliquer même si on devra mourir pour la respecter.
"Voler" le corps d'une personne défunte est donc inclut dans cet interdit, et, au passage, c'est le même problème qui se pose pour les dons d'organes, à la différence près que le don d'organe est réalisé avec le consentement de la personne défunte.
Concernant votre deuxième question, en général, c'est le père qui prime sur son fils, vu que ce dernier a le devoir de respecter son père qui lui a donné vie dans ce monde.
Kol Touv.