Bonjour Rav,
Quelle bénédiction fait-on sur le flan ?
Merci.
Bonjour,
Apparemment, vous faites allusion au "dessert" que l'on cuit au four, composé d’œufs battus [sucre, etc.] dans du lait [ou tout autre liquide] et de farine.
A. Si la farine utilisée est de la farine de blé, orge, épeautre, seigle ou avoine
Tout dépend de votre intention lorsque vous ajoutez la farine dans la préparation ou lorsque vous achetez le flan :
1. Si le but pour lequel vous rajoutez la farine dans la préparation du flan est de lui donner une certaine consistance, une belle forme ou d’augmenter son volume, la Brakha est Chéhakol.
Si la farine est majoritaire [plus de 50%], la Brakha est Mézonot, même si les intentions sont celles qui viennent d’être mentionnées.
Voir Cha’ar Hatsiyoun, chapitre 208, passage 13 et Kaf Ha’haïm, chapitre 208, passage 12.
2. Par contre, si l’intention est de donner au flan un meilleur goût ou de consommer un dessert nourrissant et rassasiant, la Brakha est Mézonot.
Voir Or Létsion, volume 2, chapitre 14, Halakha 19, Dvar Halakha, page 275, Halakha 28, Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 208, passage 7, note 7, Pisské Techouvot, chapitre 208, passages 4-6.
B. Si la farine utilisée est de la farine de maïs ou de la fécule de pomme de terre, etc.
Si la farine utilisée est de la farine de maïs ou de la fécule de pomme de terre, la Brakha est toujours Chéhakol.
C. S'il s'agit d'un flan pâtissier, posé sur un fond en pâte feuilletée / pâte brisée
Si le seul but du fond est de pouvoir tenir le flan ou de lui donner une certaine tenue, la Brakha varie en fonction des deux paragraphes précités.
Si le but du fond est de donner du goût [on est, aussi, intéressé par le goût de la pâte], la Brakha du flan est Mézonot, dans tous les cas.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.